Le forum I - TRANS - Transgenre et Transsexualité | Transidentité - Infos et Rencontres

Je trouve ça moyen, ça crée des injustices, et une Europe globalement à droite voire plus, ultra-capitaliste, injuste socialement, et avec un esprit individualiste et contre la différence (Au sens, les gens hors-normes y compris les trans j'ai été internée pour demande de trans en 2011), et surtout ça accroit la domination de l'Allemagne mentalement pays le plus peuplé d'UE.
L'euro permet de masquer l'inflation, 2€ par rapport à 10F c'est hyper cher, et c'est une des causes de la guerre en Ukraine. Même aussi quelque part de la guerre de Yougoslavie.
Le concept pourrait être bien, mais ce sont surtout les défauts qui ressortent.
Je trouve que la mentalité des jeunes a mal évolué ces 20 dernières années d'ailleurs.

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Et bien, si j'ai bien compris, l'Union Européenne a été créée avec en tête la libre circulation des idées, des biens, et des citoyens, et de ce point de vue, avec le programme Erasmus, je pense que c'est très bien comme forme non ? Après ce sont placées des idéologies sympa comme tout, comme l'harmonisation des règles sur tout l'espace, l'état de droit et le fait que tu puisses toujours saisis la cour des droits de l'Homme en Europe si tu te sens lésées dans ta dignité et dans ton pays.

Nous n'avons pas connu cette époque des nationalismes extrêmes qui n'auraient pas hésité un instant à nous envoyer dans des instituts pour les plus tolérants d'entre eux, voire dans des centres d'essai de poisons ou des fours pour d'autres. A chaque fois que l'Union dérape, je me dis peut être que c'est toujours mieux ainsi que les nationalismes et les populismes que l'on voit poindre et les réflexes de repli sur soi qui malheureusement nous laisseront toujours à leur porte.

Alors c'est sûr, l'intégration progressive vers plus de fédéralisme qui semblait être écrit entre les lignes fait toujours des perdants et des gagnants, et tu mentionnais l'Allemagne, mais au final, que sait-on de ce que pensent vraiment les Allemands ? Tout est fait pour le chacun pour soi et les cochons seront bien gardés. L'Union monétaire permet d'emprunter à plus faible taux car si l'on fait défaut, y a 26 potes qui vont mettre la main à la poche. Seulement les copains du nord, qui ont tendance historiquement à être un peu plus austères ont du mal à comprendre la frivolité des cigales du sud. Alors, il y a des tensions pour sur. Mais l'Union permet le débat. Quoi qu'en disent les populistes de tout poil. Sinon, c'est le retour des douanes, et les files d'attente pour aller chercher le chocolat et la bière en Belgique, que moi-même je n'ai pas connu. Pas de politique scientifique commune.

C'est intéressant dans ce sens car les Etats Unis très vite ont fait face à ce problème vers les années 1800 - 1810 si je ne me trompe. Quelle place pour un Etat fédéral ? Quel périmètre d'action pour les Etats ? Il y avait deux options, celle que l'on voit aujourd'hui avec ses forces et ses faiblesses, et l'autre qui ressemble peu ou prou à l'Union européenne, c'est à dire une entité un peu fantôme, qui n'exerce pas tant de pouvoir que ça. Or, tu sens que le défi aujourd'hui est aux peuples de clarifier ce qu'ils veulent vraiment. Plus de fédération, ou le retour aux nationalismes. Mais pas le cul entre deux chaises qui ne fera qu'exacerber les glitches que tu mentionnes à très juste titre d'ailleurs...

Hello,

L'exemple du Brexit de la Grande Bretagne qui s'est séparée ( partiellement ) de l'Europe est une bonne démonstration du retour en arrière avec tous ses inconvénients.

L'Europe n'est pas parfaite, mais le chacun pour soi est pire.

Le système fédéral reste encore le meilleur compromis à ce jour. Voir la Suisse, le Canada, la Belgique, l'Allemagne... Pas parfait non plus, les USA en subissent les conséquences ( IVG ).

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Libérée, Délivrée...

Hello MaïaPardalis et Meav et @ toutes et tous

Quelques rappels: Voir wikipédia Confédérations et fédérations

Le mot « confédération » s'oppose à celui de fédération. En effet, ces termes ne sont pas interchangeables. Dans une confédération, la souveraineté appartient exclusivement (ou principalement) aux entités qui composent l'ensemble. Dans une fédération, le « pouvoir national » est partagé entre l'État fédéral et les États fédérés ; la souveraineté est alors uniquement détenue par le gouvernement fédéral.

Notons cependant que les choses ne doivent pas s'exprimer en termes d'exclusivité, par exemple, il est possible de confédérer des fédérations.

L'Union européenne est une organisation politique dont les États partagent progressivement leur souveraineté : la politique monétaire est devenue centralisée en 2000 (Union monétaire), la politique budgétaire est fortement conditionnée par les règles de l'Union, et enfin il y a primauté du droit communautaire sur les droits nationaux.
A contrario, les entités fédérées belges, qui ne sont pas à considérer comme des sujets de droit international, votent cependant des lois qui ont la même force que les lois de l'État fédéral belge et ont de plus (dans les domaines de leurs compétences), une liberté entière d'agir sur le plan international. En même temps, par le biais de la Belgique, les entités fédérées belges font évidemment partie de l'Union européenne…

Dans certains cas, la confédération n'est qu'une étape vers la fédération. Ainsi, la Suisse qui a commencé comme une confédération a conservé le terme dans son nom officiel après être devenue une fédération. Il en est de même pour le Canada : bien que l'organisation politique du Canada s'assimile à celle d'une fédération1, la Cour Suprême utilise de façon interchangeable les termes « fédération » et « confédération »2, et on parle des « pères de la Confédération ». Les États-Unis se sont d'abord organisés en confédération et sont devenus plus tard une fédération avec la ratification de la constitution en 1787. Par la suite, la guerre de Sécession opposa les Sudistes, qui voulaient une confédération, aux Nordistes, qui voulaient une fédération. Aujourd'hui, l'Union européenne est une forme intermédiaire entre la confédération et la fédération.

Au contraire, la Communauté des États indépendants a été formée après l'éclatement de la fédération de l'ex-URSS, ou la Belgique qui est d'abord passée du régime unitaire au régime fédéral mais avec des traits de confédéralisme propres au système du consociativisme.

Je pense que LUE qui n'est qu'une union va évoluler vers une confédération
Bises

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Ce que tu sais , tu dois le dire , ainsi ils ne pourront pas dirent qu'ils ne savaient pas
Arrêtons le monstre, rien n'est pire que le silence

Actuellement, il n'existe officiellement aucune confédération.

Seule l'Union de la Russie et de la Biélorussie est de facto une confédération car elle remplit tous les critères, mais dans les faits, cette union est inactive à la suite de divergences politiques entre la Russie et la Biélorussie. La Communauté des États indépendants est également considérée parfois comme une confédération.

Mis à part ce cas, plusieurs systèmes politiques contemporains présentent certains traits confédéraux bien que n'étant pas officiellement des confédérations.

l'Organisation des Nations unies,
l'Union européenne, qui est une association d'États a été, entre le traité de Maastricht de 1992 et le traité de Lisbonne de 2007, appuyée sur trois piliers, dont le premier (les anciennes Communautés européennes devenues la Communauté européenne à la suite du traité de 1992) suit une logique confédérale (avec certaines délégations de souveraineté consenties par les États membres mais sans transfert de souveraineté au profit d'une entité fédérale qui détiendrait la "compétence-compétence") et les deux suivants (la Politique étrangère et de sécurité commune et la Coopération policière et judiciaire en matière pénale) suivent une logique intergouvernementale ; mais à la différence de ce qui a prévalu dans la plupart des confédérations, les délégations de souveraineté au profit de l'Union européenne ne portent généralement pas sur les domaines régaliens (défense, prélèvements obligatoires, immigration), à l'exception toutefois de la politique monétaire depuis l'introduction de l'euro.
le fédéralisme belge contient des traits de confédéralisme ;

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Ce que tu sais , tu dois le dire , ainsi ils ne pourront pas dirent qu'ils ne savaient pas
Arrêtons le monstre, rien n'est pire que le silence

Ah bah c'est pour ça que entre fédération et confédération je suis confuse. En fait, on change comme on retourne son manteau...
La Belgique ou la Suisse pourraient être un très bon exemple à suivre, après tout ce sont des pays qui de longue date sont parvenus à maintenir une unité entre des peuples de différentes langues et cultures. Comme quoi si à 2 ou 4 on peut, pourquoi pas à 27 alors ?

Mention spéciale pour la Belgique qui démontre que même sans gouvernement, on peut toujours s'administrer.
@sin, à la rescousse pour un ultime trait d'esprit ?

faut surtout virer Ursula, et revoir totalement ce qu'on a le droit de faire ou pas dans les différents pays

https://www.youtube.com/watch?v=ZcWBlEA ... usteMilieu.

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Cette force qui nous pousse vers l'infini, il y a peu d'amour avec tellement d'envie

Bjr,

Fantomon, je comprends parfaitement votre déception.
L'UE n'est pas parfaite, elle a aussi des qualités.
En période de difficultés économiques, c'est la période propice pour voir les défauts de l'UE.

A titre pro., pour ma part je trouve la mise en place en psychiatrie en Fr. presque toujours sans vrais contrôles. Les JLD font leurs travails mais ils sont surchargés. Par exemple pour une structure que je connais l'internement se fait automatiquemenr (car structure sous régime privé et non public) "sans contrôles" du chef de centre qui n'est pas psy et qui confirme favorablement toutes mises en internements. Ça marche comme ça.
En milieu des années 2000 ça m'est arrivé de voir en centre fermé de psychiatrie un homo mis chez les fous par demande familiale avec la complicité du médecin de famille, les psy n'ont rien retrouvé à redire sauf que la personne était depuis lors dépressive. Sans considérer l'enfermement comme cause principale.

J'ai eu pour ma part à titre perso une psychiatre avec un comportement très exagéré lorsque j'étais encore au collège, elle décréta en solo qu'il fallait que j'aille en psychiatrie avec les adultes bien sûr. Pcq, selon elle j'avais "des troubles" (on va dire "anciens troubles", du fait que d'autres médecins ne voulaient surtout pas entendre: impensable selon eux, handicapant leurs prochains avancement de carrières ou leurs jobs, mais comportement sanctionnable en cas de refus par l'Ordre des M. ou même un juge). Ma mère a résisté à ses demandes de psy, de signer le papier pour me mettre chez les fous. Moi même j'ai refusé tant que mineur ce papier qui m'a été soumis à signature. Recevabilité juridique = 0. Mais la psy n'était pas perturbée par le paradoxe.
La psy m'a mise sur le grill pendant 30 à 45 minutes, en me demandant de reconnaître "les [anciens troubles] troubles", mais si on suit la logique psy avouer c'est s'auto accuser.
Elle était furax que personne n'accepte ses demandes de mettre chez les fous. Elle, elle ne prenait aucun risque (même ulterieurement), le cynisme habituel de certains psy: c'est pas moi qui a signé, fallait pas m'écouter, donc pas responsable en rien dans l'internement. Fallait pas signer Mme/M.. On a gardé ce patient X mois/années, c'est pas la même chose...

J'ai eu aussi un peu plus tard une psychiatre avec bon nombre d'années d'expérience un classement comme débile mental. Je suis morte de rire pcq cette conception de la chose qu'elle avait me concernant était un déficit de connaissances. Lire Freud (et tenter de lire & comprendre Lacan) c'est bien (voir très bien). Mais pas avoir lu Sándor Ferenczi ou même de ses thèses c'est une erreur de diagnostic assuré.

On peut même mettre des gens en psychiatrie sur une simple main courante apportée en Préfecture. C'est du délire.

Rassurez-vous à chaque rdv psy je suis nouée de l'estomac. Je dis ce que le psy veut entendre c'est tout.
En début de période de post "dépsychiatrisation" de la dys (annoncée fin 2009) j'ai menacé certains psy en les mettant au défi de me mettre eux mêmeq chez les fous pcq personne dans la famille, personne dans les amis, ni moi-même ne signerons un tel papier. Celui qui signe ça, je me retourne juridiquement contre lui, sitôt sortie... La peur du psy était palpable.
La période était has been pour "la chasse" (persécution) des trans. et qu'ils devaient se concentrer sur les vraies personnes qui avaient besoins d'aides. Le gros réac de Lacan avait donné de son poids dans la transpersécution et les moutons de Panurge [oups les] psys ont suivi.

Si vous regardez la littérature médicale fr., certains médecins français compétents dans leurs domaines plus ou moins connus font part de leurs histoires où lorsque plus jeunes leurs routes a croisé celles de psys pas très bien veillants. Tous ont indiqué avoir failli mal tourner (= aller chez les fous) du fait de psys qui la jouent éboueurs de la société sans la moindre retenue.

Il faudra que je vous raconte aussi ma journée du 11/11/22 lors des commémorations avec des personnes d'extrême droite. Pcq il m'arrive de l'ouvrir et pas qu'un peu. Vous pourrez jugez et vous marrer du ridicule de certains "se disant [bons] politiques"
J'ai eu peur pour ma peau. Mais j'ma bien régalé. : - )

Une membre du Gouvernement. Membre qui tenait des propos que la communauté de la LGBTQI+ se souvient comme si c'était hier lors du mariage pour tous.
Donc beaucoup de choses sont possibles Fantomon.

Nadya va sans doute me coincer dans un coin pour en finir avec moi: Je me lâche trop ces derniers temps.
Comme me disait un ex- ami moins mégalo que moi: Je serai fusillée tous les matins à l'aube jusqu'à ce que mort s'en suive! : - )

L'UE est trop à droite le problème.

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