Le forum I - TRANS - Transgenre et Transsexualité | Transidentité - Infos et Rencontres

Pour commencer, il faut que vous sachiez que je suis née dans l'un des pays les plus psy du monde : l'Argentine. Oui, la plupart des gens ici en France ne nous connaissent pas du tout et dès qu'ils entendent "Argentine" se mettent à imaginer Brésil, Mexique, Colombie (j'ai un ami qui a longtemps pensé à l'Espagne ! Dis donc, ça, c'est vraiment rêver mon grand) ou va savoir quel autre paradis tropical, habité par des gens colorés, folkloriques, danseurs de salsa, qui portent un " sombréro " même lorsqu'ils vont aux toilettes. Quoi d'autre ? Ah oui : on est très catholiques, machos et les argentins portent tous une moustache à la Pancho Villa.
Bref, tout ça m'a tellement gavée que lorsqu'on me le sert, ce plat, je me borne à lever mon sourcil gauche (je suis très bonne là dedans : aucune autre ne saurait lever un sourcil comme je le fais).
Je reviens aux psy : à Buenos Aires il y a même un quartier (plutôt chic-bobo-intello-branchouille, vous voyez le genre) dont on a presque oublié son vrai nom : tout le monde s'est mis d'accord pour l'appeler " Villa Freud ". Cela peut vous donner une idée de sa teneur en psys (et sa contrepartie : les patients). Je crois que, pas forcement dans l'ordre, les haut-lieux du psy (tous courants, écoles et modalités confondus) sont :

- New York (faut pas se tromper : ce n'est pas les USA, n'importe quel texan vous le dira : ceux là ce sont des sodomites, gauchos, intellos donc pas des vrais américains).

-France (elle a pondu quand même un "charlacan" après tout)

-L'Argentine (nous avons pondu que des psys et pas mal de névrosés, c'est déjà pas mal).

Petite digression : je fais le lien avec le fait que ce sont des pays et des cultures où une importante communauté juive est bien implantée. Je sais : le terme " juif " met presque tout le monde sous ses gardes et tout le monde se met dans un état de fébrilité et de crainte genre " si j'exprime que je sais que des juifs existent, suis je raciste ? ". On se calme : de même que selon certaines études menées aux USA et qui montrent que dans certains milieux les gens ne sauraient pas dire de quelqu'un s'il ou elle est black ou blanc (il faut avoir vraiment peur de passer pour un raciste pour en arriver là), ici beaucoup surenchériront encore et encore et rétorqueront que faire des appréciations sur certains traits culturels relève du racisme. Ben non, nous les vraiment non racistes n'avons pas besoin d'artifices pareils pour nous fabriquer une bonne conscience à mesure. Je fais juste le constat où la corrélation Juifs/Psychanalyse se vérifie.
J'espère que l'affaire est réglée et que je peux dire, sans avoir peur de me faire traiter d'antisémite, que ces endroits où la psychanalyse s'est implantée, et bien implantée, ce sont des endroits où une communauté juive assez nombreuse s'est elle aussi implantée.

Bon, tout cet baratin était juste pour le plaisir de papoter. Maintenant, le sujet dont je voulais parler : ma psy. En fait elle est (si je n'ai pas oublié quelqu'un, ce qui est tout à fait possible) ma psy numéro 17 si je les met tous dans le panier : ceux que j'ai vu en Argentine (une bonne demi douzaine déjà) et ceux que j'ai vu ici. Oui, je sais, c'est peut être excessif mais lorsque on sait pas trop ce qu'on cherche on sais pas trop non plus quels moyens se donner. Lorsque j'ai commencé à me travestir au grand jour (c'était déjà en France) j'ai commencé à chercher une psy (il fallait absolument que ce soit une femme. Pourquoi ? Sais pas) et je me suis dit que mes premiers mots, une fois les présentations terminées, seraient : " madame, je suis ici parce que je crois être transsexuelle ". Autrement j'aurais fini par tourner, encore une fois, autour du pot pendant des mois voire des années.

Je suis arrivée, ce matin là, maquillée comm'il faut. Les choses n'ont pas trop évolué. Je suis restée encore longtemps coincée dans mes hésitations, mes aller retours. Finalement, peu de temps après, elles est partie à la retraite et j'ai continué à faire mon tourisme psy. Je m'en souviens : ma première question, au téléphone, était : " madame (je cherchais toujours des femmes) êtes vous lacanienne ? ". En général on me rétorquais " pourquoi posez vous cette question ? " et je répondais tout simplement que je les ai en horreur (ma découverte des magouilles qu'un lacanien peut se permettre, sous prétexte que la séance dite "à durée variable " est gravée dans leur marbre intégriste, a été fort illustrative mais je ne cherche pas à polémiquer là dessus : chacun son truc, le mien étant les choses claires).

Finalement je l'ai trouvée. Cela fait déjà quelque deux ans : stricte, rigoureuse, allemande. Ça a bien démarré jusqu'à ce que je fasse une pause car elle ne supportais pas que je disse trop souvent " on " (bordel ! j'ai appris le français en France ! Il n'y a que ceux qui l'ont appris à l'Alliance Française qui diront " nous sommes allées " au lieu de " on est allées ").
Mais finalement, en constatant que j'avais toujours besoin de travailler sur moi même et en constatant aussi qu'avec elle, malgré ses remarques concernant mes " on ", j'avais pas mal avancé, je l'ai un jour rappelé et effectivement ça a encore évolué. Oui : je suis une femme trans et je ne pourrait pas vivre le reste de ma vie autrement qu'en entament ma transition.
Mais je n'ai pas dit le plus important la concernant. Le plus important ce n'est peut être pas elle mais moi : j'ai fini par comprendre que je ne dois rien attendre d'elle et dois tout attendre de moi même. Le jour où j'ai compris ça et que j'ai arrêté de la critiquer mes progrès devinrent encore plus tangibles. Et c'est grâce à ça que je peux assumer ma condition adorable, belle et qui me fout une joie pas possible : je suis une nana.

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<< L'Univers est un théâtre, mais la distribution de la pièce est mauvaise. >>
Oscar Wilde

et oui personne d'autre que nous c'est biens nous les experts de notre transsexualisme

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Je pressens tout ce qui m’entoure, mon âme d’enfant est une grande excitée.
Je crie ma liberté cueillie en cette vie flamboyante, j’en suis émerveillé.
des peurs.
J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre.

bonjour et bienvenue Paula.

a lire et regarde la vidéo avant d'aller au prochain rendez-vous chez la psy.

http://www.mensongepsy.com/fr/?p=4487

bisous
Amelie

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le pire fléau de l'humanité, c'est l'ignorance.

toute nationalités étrangères subisse se genre de stigmates en France
oui est normalement la plus part se sont des gens qui non jamais sortie de leurs patelin entre le café du commerce et la boulangère les voyages son faites leurs richesses culturelle se limite aux clichés et a la stigmatisation
moi aussi on ma souvent parler en espagnol que alors je me pressentait en tant que portugaise se là me permettait de leur faire un petit briefing géographique sympathiquement
pour d'autres le faite de mon transsexualisme et la langue portugaise me prenez pour brésilienne
et pire encore on me demander se je avait déménager de paris là c'est un ami qui ma dis que les gens dans le patelin associer transsexualisme au bois de Boulogne
en fin bref se qui ne nous tue pas nous rends biens plus forte

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Je pressens tout ce qui m’entoure, mon âme d’enfant est une grande excitée.
Je crie ma liberté cueillie en cette vie flamboyante, j’en suis émerveillé.
des peurs.
J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre.

ors de sujet Paula mais au cas ou cette info te aie echaper

http://www.tahiti-infos.com/Approbation ... 36110.html

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Je pressens tout ce qui m’entoure, mon âme d’enfant est une grande excitée.
Je crie ma liberté cueillie en cette vie flamboyante, j’en suis émerveillé.
des peurs.
J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre.

Coucou Amelie,

Merci pour ton intervention. Mais en fait la vidéo que tu proposes nous parle de ce qu'il y a de pire et pas seulement dans le monde psy : les USA. Leur précarité culturelle est proverbiale.
Je parle des psy issus de la psychanalyse, qui ne sont pas non plus, tel qu'eux mêmes le croient, les détenteurs de LA vérité mais juste une possibilité de parler, de SE parler (dans un contexte, tel qu'une psychothérapie ou une psychanalyse, parler peut s’avérer redoutablement efficace à terme).
Évidement qu'il y a aussi parmi eux des cons et des connes, c'est pourquoi je suis passée par au moins 17.
Précision peut être nécessaire : chez ma psy je ne cherche pas qu'on m'autorise à être moi même mais à mieux me connaître moi même pour faire tomber les derniers obstacles à ma naissance pleine de celle que j'ai toujours été.

Bisous

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Oscar Wilde

Oui, ça m'était échappé car je ne suis pas au jour le jour les actualités argentines.
Ouaou ! Ils ont pris plusieurs longueurs d'avance mes anciens compatriotes !

Merci pour l'info.

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<< L'Univers est un théâtre, mais la distribution de la pièce est mauvaise. >>
Oscar Wilde

Et oui, mais je crois que c'est surtout une question d'école et de courant de pensée en psychologie.

Et je crois que la seul chose à retenir est de bien se sentir avec sont psy et évite ceux qui te bourre de psychotrope a la première consultation.

Bisous
Amelie

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psy, papsy, propsy, antipsy

psyquoi ?
psychiatre?
psychanaliste?
psychologue?

innepsy
inepties ?

gillepsy

dizzi

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transgenia biodégradée (pas tant que ça)
(angellin(n)e, angie, jamie, suzie, samy, cleo)
car le 7 est mon chiffre
777, il est prefereable de s'arreter là