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Message non luPosté: 12 Fév 2018 01:25 
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Inscription: 08 Jan 2017 17:58
Messages: 1703
Bonjour ça fait maintenant de nombreux mois que j'ai plus aucune envie de sexe et même je n'aime plus ça... J'en ai marre je me sens pas normale et c'est gênant... D'ailleurs j'ai plus goût à rien... Je pense que je fais une petite dépression catécholaminergique... Et c'est pénible aussi pour ma pseudo-sexfriend ou devrais-je dire la fille qui partage un petit bout de vie avec moi... J'ai l'impression d'être en phase folliculaire permanente alors que je suis en phase lutéale permanente... J'ai envie d'avoir envie...

Est-ce que vous avez vécu une situation similaire sous traitement hormonal, vous l'avez vécu comment ? Ça vous a donné envie de laisser couler ou de vous battre contre ? (moi les 2 respectivement) Comment vous en êtes-vous sorties ? merci d'avance

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La drague c'est comme le cortisol : il en faut pour vivre mais on s'en habitue et quand y en a trop ça tourne mal.

t
ransitionner c'est s'abandonner à soi


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Message non luPosté: 13 Fév 2018 17:00 
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Inscription: 16 Mai 2017 10:08
Messages: 1539
Euh... comment dire?

Je ne vais pas tourner autour du pot !

1/ comment peux tu savoir que tu fais une dépression catécholaminergique??? Pour le savoir, il faudrait faire une étude en imagerie cérébrale de type médecine nucléaire avec ligands radiomarqués... et là ce sont des techniques réservées à la recherche et non en mode de routine diagnostique donc pas accessible au commun des mortels...

2/ comment peux-tu savoir que tu es en phase lutéale permanente? La progestérone a une pharmacocinétique plus que variable au niveau absorption ce qui fait que pour la même dose ingérée, la quantité réellement absorbée par le tube digestif est variable... Un dosage statique ne présume pas du fait que tu sois constamment à un taux de progestérone en phase lutéale : tu peux l'être au moment de ta prise de sang et 2 heures plus tard, ton niveau de P4 peut descendre en phase folliculaire.

3/ le problème est que l'on oublie souvent que ce n'est pas parce que l'on prend de la progestérone que notre libido sera au beau fixe. En effet, à l'instar des femmes cis, la libido fluctue au gré de notre humeur, de nos soucis, de nos joies et peines... La P4 n'est pas destinée en première intention à maintenir une libido mais à assurer la féminisation corporelle : c'est son but initial ce que tu sembles oublier. L'effet sur la libido est secondaire au vu de tous les impacts physiologiques de la P4 à l'échelle de l'organisme (régulation thermique, répartition des graisses, développement mammaire, bien être général etc...).

Pour ta question sur le fait si l'on a déjà vécu une telle période, ma réponse est OUI quand mon chéri était hospitalisé pendant presque 6 mois aux USA avec intervention chirurgicale qui a duré 12 heures et 4 cures de chimio à raison d'une par mois... Donc malgré un THS parfaitement conduit pour moi, je sais parfaitement que le moral influe sur la libido!

Rania


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Message non luPosté: 18 Fév 2018 16:32 
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Inscription: 08 Jan 2017 17:58
Messages: 1703
1 C'est pas que je le sache c'est que j'en ai les symptômes. Je me base sur une publication du docteur Cutler qui décrit les symptômes selon chaque type de dépression. Je ne compte pas le manque de libido, ça n'a pas de rapport.

2 C'est pas que je le sache c'est que je le présume, mais tu sembles me dire que l'efficacité peut varier de la nullité à la totalité pour une même dose ingérée selon moult critères ? Je suis étonnée qu'il puisse y avoir autant de perte, surtout sachant qu'il me suffit de 4 jours à mi-dose pour me sentir déprimée (j'ai fait ce test plusieurs fois et cela se vérifie toujours) donc ça veut dire que si j'ai des pertes elles n'atteignent jamais 50 %. Je précise aussi que ma progestérone est toujours très élevée sur mes bilans sanguins...

3 D'abord si je tiens autant à ma progestérone ce n'est pas pour la libido (je ne savais même pas qu'elle serait conservée chez moi les premiers mois), c'est en 1[exp]ère[/exp] position pour l'effet bénéfique sur le cerveau et pour l'effet anti-dépresseur et en 2[exp]ème[/exp] position pour l'effet protecteur contre le caractère agressif de l'œstrogène et pour l'amélioration de la répartition des graisses. Le sexe n'a pas l'importance dans ma vie que tu sembles le penser, je préfère largement être ainsi qu'être sous dihydrotestostérone !

Ensuite c'est car cette période invariablement plate est très longue que je m'en inquiète au sens essayer de comprendre, et je n'ai justement nul stress ni mal-être qui pourrait venir l'expliquer.

Précision : j'ai fait les essais ces jours-ci de prendre mi-dose en fin d'après-midi et mi-dose au coucher plutôt que tout au coucher et dans au-moins la moitié des cas je suis excitée approximativement 3 heures après la prise...

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