Le forum I - TRANS - Transgenre et Transsexualité | Transidentité - Infos et Rencontres

J'ai moult fois dit et répété que le droit ne change pas vraiment les rapports sociaux, qu'au contraire il en dépend, et que en ce qui nous concerne le changement d'état civil "libre, gratuit et sur simple déclaration", déjà adopté dans divers pays, ne résoudra évidemment la la question de la haine et de la violence misogyne et transsephobe (parce les papiers ne changent rien à notre visibilité comme telle).

Mais cela ne veut évidemment dire en rien ni que je m'y oppose, ni encore moins que je suis avec celleux qui s'y opposent. C'est comme le revenu garanti minimal, ça ne nous fera pas sortir de l'économie, mais je serais pareil la première que ça arrangerait bien. Bref, je suis contre les qui combattent cette initiative, tout autant que je rappelle à mes collègues que cela ne transformera pas le monde hétérocis en paradis transsephile.

Or, j'apprends que notre amie l'inter-lgbt, qui n'en est il est vrai plus à une compromission ni une reculade près, refuse de soutenir ce minimum législatif !!! Pour des raisons qui m'échappent en partie, sans doute entre la peur très viriloïde qu'il y ait des transses partout et ses copinages gouvernementaux (et les intérêts électoraux qui vont avec : être suffisamment réacs pour essayer de garder quelques voix sur la droite...).

Bon, hé, sans blague : les dinosaures ne meurent pas tous seuls. Quand est-ce que un on dissout l'inter-lgbt (et autres trucs du même genre), façon prise du Palais d'hiver (décidément je deviens de plus en plus rouge avec l'âge) ; et deux, dans la foulée et incidemment, quand est-ce qu'on enterre la "convergence des luttes", où on s'est toujours faites arnaquer, pour ne pas dire pis, et par ailleurs qui ne vise que l'intégrationb dans l'ordre des choses actuel, et la bagarre pour s'en approprier les dividendes ?

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La fem-garoue ! Toujours aussi mal épilée, toujours intenable malgré ses rhumatismes les nuits de pleine lune et les jours de révolution sociale. Et pis aussi, faut bien le dire, quand y a du bon vieux punk-rock raisonnablement mélodique des années 80...

oui je completement d'acord
je corrobore
se là ne résoudras pas la transphobie,la bêtise et bêtise criminel
mais se là nous procure plus de confort dans notre quotidien
on as plus a se expliquer quant on dois présenter des papiers qui ne nous corresponds pas
c'est plus respectueux de nous identités
se si dit tout ses beaux pays d’Europe, qui on sois disons faciliter ses démarches?
se ils on faciliter aux trans opérés, ou suivies par des équipes ,toute les autres continue leurs galère et sont biens obliger de passer par ses équipes pour obtenir leurs sésame
certes on est plus au bon vouloir des juges et tribunaux,mais on est toujours au bon vouloir des médecins et leur monopole
c'est une farse monumental,et le pire est que tout ce là as était, approuver et coordoner avec les différentes assoces trans
et on en parle plus pour toute celles qui continue dans leurs galére
on c'est conformer de la carrote
moi c'est fait ,mais chaque jour je y pense ,aux difficultés et combats, de toute celles ne se pliant pas aux règles, a nouveaux imposés et légitimes par soi dison,des lois qui on assouplie ses changements
ce là m'est toujours insuportable

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Je pressens tout ce qui m’entoure, mon âme d’enfant est une grande excitée.
Je crie ma liberté cueillie en cette vie flamboyante, j’en suis émerveillé.
des peurs.
J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre.

aaaah ben voilà, quand le Famby s'adressera aux bonnes personnes pour faire avancer la France on y arrivera peut-être mais c'est pas gagné. Même pour les putes, ils se sont adressés à des extrêmistes cathos

oups Flamby

C'est une première judiciaire en France que France Info vous révèle : un employeur a été condamné pour discrimination à l'embauche basée sur l’identité sexuelle d’un candidat. C'est l'histoire d'une personne transexuelle, exclue d’un emploi parce que ses papiers ne correspondaient pas à son image.

C’est l’histoire d’Elena. Elle répond à une annonce de Pôle Emploi. Un poste de formatrice, en CDI, chez les Compagnons du devoir. Par téléphone, on lui demande de préparer un "projet pédagogique". Elena se met au travail. Elle est reçue une semaine plus tard. L’entretien se passe très bien. Quelques jours après, elle apprend par téléphone que sa candidature est retenue.

Un second entretien est prévu. Elle obtient son planning pour les formations pour toute l’année. Il ne reste plus qu'à fournir les renseignements administratifs : carte vitale, pièce d’identité. C’est là que les choses se corsent. La carte vitale commence par un 1 et sur la carte d’identité, c’est un prénom masculin qui figure. Elena est transexuelle. Son identité sociale, comme elle dit, est celle d’une femme. Mais sur ses papiers, elle reste un homme.
Embauche promise, puis annulée

Quelques jours plus tard, Elena est prévenue que le délégué régional de l'association veut la rencontrer. L’entretien se passe très mal. Le lendemain, coup de fil de l’assistante du directeur : l’embauche est annulée, sans explication.

Elena va aux Prud’hommes, mais elle alerte aussi le Défenseur des droits. Pour lui, pas de doute, on est en présence d’une discrimination à l’embauche basée sur l’identité sexuelle. Un critère introduit dans la loi en 2012. Jamais les juges n’ont encore reconnu cette discrimination. Le conseil des Prud’hommes de Tours le fait et condamne les Compagnons du devoir à 1.500 euros de dommages et intérêts. Une petite somme mais une grande reconnaissance pour Elena, qui devait justement donner des formations... sur la lutte contre les discriminations.
http://www.franceinfo.fr/emission/c-est ... 2015-06-28

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Je crie ma liberté cueillie en cette vie flamboyante, j’en suis émerveillé.
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J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre.

(ce n'est pas une réponse au précédente, c'est une suite, inspirée par des nouvelles de paname sur la participation enthousiaste à la pride...).

Le fond du problème, à mon point de vue, ce n’est pas tant l’état, qui court après un relatif consentement et un juste milieu de plus en plus en à droite, que le social qui les génère et les porte, voire les revendique ouvertement, jusques chez les militantes progressistes et régressistes, et la prétendue « convergence des minorités » en particulier. Ce sont les lgb cis’ qui nous haïssent dans ce cas, et redoutent sans doute d’avoir à se poser des questions en acte. Mais c’est nous qui allons bêtement, malgré les violences répétées, faire barboter nos pauvres bonnes volontés dans les flaques de leur mépris et de leur hypocrisie ! d’une certaine manière nous récoltons le fruit de notre inconséquence.

À un moment il faudrait renoncer à cette espèce de peluche mitée qu’on appelle la reconnaissance, surtout quand cette reconnaissance recouvre (mal) l’arnaque de « l’égalité ». Nous ne serons jamais des cisses « comme les autres », et je dirais, tant mieux, parce que côté caricature sexuée, identitaire et sociale, les cisses en portent elles aussi une bonne couche, et nous pourrions éviter de nous en enduire.

La convergence des minorités est une arnaque, et dans une certaine mesure une auto arnaque, du fait qu’elle consiste en fait à se battre et à se concurrencer pour l’intégration à ce social de plus en plus régressif et à ses règles, si diverses soient-elles, dans un état de fait général, économique et social, qui s’assume de plus en plus comme devant désormais marcher à l’élimination, afin de garder une certain niveau (de richesse, de droit, de reconnaissance…) pour toujours de moins en moins de gentes. À ce jeu, c’est en fait depuis quelques années une course aux normalités de plus en plus basiques, la normalité sexuée en tête. Nous n’avons que mépris, violence et peut être pire à trouver à ce jeu, à commencer quand on essaie de nous y attirer pour faire monter les actions de tel ou tel mouvement « super subversif » ou « libérateur ». Mieux valent encore celles qui d’emblée refusent la « convergence », au moins on est au courant et on ne se fourre pas dans des pièges, et des situations où on donnera par la suite notre bidoche à bouffer, politiquement s’entend, aux candidats suivants.

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C'est une très très bonne nouvelle ! ça fera jurisprudence à l'avenir ! Bravo à Elena de ne pas s’être laissé faire !

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Soyons réaliste : exigeons l'impossible !

oui j'ai mise se poste ici,car je crois qu'il nous reste que ça : se batre et jamais se laisser faire
se son ses victoires ses combats ,qui peuvent profiter a d'autres,qui nous mene a nous buts dans la vie
on as plus riens a espérer de ses politiciens escrocs de la 5éme république
ni de la plupart de merdias qui ne va jamais a l’essentiel,mais toujours a la stigmatisation
et je suis une foi de plus complètement d’accord, avec ton dernier billet camarade Pluplume
il faut qu'on laisse les prides aux lgb,qui ne sont autre que des cis, pour la plupart bêtes, et ignorants, y compris leurs merdias

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Hé hé, l'inter vient de se rallier à la sauvette, ce qui d'ailleurs fait une belle jambe ; c'est juste histoire de faire taire les renaudements et comme on le sait depuis longtemps, les promesses n'engagent guère que celles qui les croient. Tout ça en tout cas permet de se faire une idée de l'instrumentalisation de l'intégration transse à cislande, que ce soit par les conservatrices républicaines ou les réaques pro religieuses et masculinistes. Les transses, nous sommes un bon filon, qui rapporte émotionnellement et compassionnellement, qui ne coûte pas cher et qui est tellement illégitime en termes de rapports sociaux de sexe que ce sera tout simple de nous éjecter quand on n'aura plus besoin de nous, dans les sociétés rêvées des unes comme des autres, qui finalement se ressemblent par leur tendance à la normalité appropriative et sexuée. Cela dit, encore une fois, on est d'autant plus instrumentalisées qu'on reste instrumentalisables, bref qu'on cherche à s'intégrer dans ces ordres sociaux qu'il est bien possible que nous remettions pourtant irréparablement en question - auquel cas l'affaire se termine par la disparition du plus faible. Devinez qui ? Mais effectivement, avons nous le choix, actuellement, de n'être pas instrumentalisables ? J'avoue que moi-même en doute et suis assez découragée. Mais je ne suivrai aucune "pride" (d'ailleurs, la virile notion de "fierté" me répugne).

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INTERVIEW - Geneviève Garrigos, présidente d’Amnesty International France, milite pour que les personnes trans puissent changer plus facilement leur état civil... http://m.20minutes.fr/societe/1638019-t ... it-definir

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Sainte Geneviève
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Sainte Geneviève
Image illustrative de l'article Sainte Geneviève
Statue de sainte Geneviève par Pierre Hébert sur la façade de l'église Saint-Étienne-du-Mont
Sainte
Naissance 423
Nanterre
Décès 3 janvier 512 (à 89 ans)
Paris
Nationalité Drapeau de la France Française
Fête 3 janvier, et le 26 novembre, date du « Miracle des ardents » par la Gendarmerie nationale
Saint patron de Paris et du diocèse de Nanterre, Gendarmerie nationale
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Geneviève (née à Nanterre en 423, morte à Paris le 3 janvier 5121 (ou en 502 selon d'autres sources) est une sainte française, patronne de la ville de Paris, du diocèse de Nanterre et des gendarmes. La forme issue du latin Genovefa est également employée et a donné le nom Génovéfain (religieux). Il s'agit de la latinisation du francique *Kenowīfa ou *Kenuwefa, nom germanique féminin constitué des éléments ken- « genre, race » (apparenté à kin en anglais) et wīf « femme » (apparenté à wife en anglais et Weib en allemand).

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