Le forum I - TRANS - Transgenre et Transsexualité | Transidentité - Infos et Rencontres

Kikoo

Voici un thread qui je pense peut être interressant pour toutes celles et tous ceux qui découvrent leur problème d'identité de genre appelé communément "transexualisme".

Je pense que c'est une bonne idée de condenser dans un seul post toutes vos histoires, la découverte de votre transexualité, ce qui vous a fait penser que vous étiez transexuels ou transexuelles.

Je pense que c'est un post qui sera intimiste, et permettra de vous confier en vous racontant.

Je pense que beaucoup d'histoires doivent se ressembler comme le disais dans un autre post Célia, vous avez de grands points communs mais sachez que vous êtes unique.


Bises à tous et merci d'avance pour avoir le courage de vous dévoiler, mais sachez que votre histoire peut permettre à certaines de confirmer les soupsons de leur transexualité.


Cathy

Bonne idée, Cathy

Voici pour ce qui me concerne, de façon très condensée :

3 ans : je dispute les jeux de rôles de princesse avec ma soeur de 4 ans.

7 à 11 ans : je m'identifie à une sirène (celle de la bande dessinée de la série "Bob et Bobette": "L'aiglefin d'acier" ) et chaque soir avant de dormir (et parfois toute la nuit) je fais vivre, en rêves éveillés, plein d'aventures à cette petite sirène. Pendant la même période, j'ai tendance à rejeter les activités dévolues aux garçons et à préférer les activités dites féminines (je me souviens avoir tricoté des écharpes pour mon nounours). Je cotoie de préférence les filles malgré une grande timidité. J'ai peur des autres garçons, de leurs jeux violents.

14-15 ans : pour la première fois je prends vraiment conscience que je suis une fille dans ma tête et j'ai parfois l'impression d'entrer dans la folie. L'idée du suicide apparaît comme un flash mais est très vite rejetée. Je décide de faire du yoga pour trouver quelque équilibre. Ca marche et j'assume mon corps d'homme tant bien que mal. Je revêt parfois les vêtements de ma soeur ou de ma mère à leur insu. Je panique à l'idée que quelqu'un pourrait découvrir ma réalité intérieure. Je crois me protéger (démarche inconsciente) en adoptant une attitude (un comportement) extérieure de froideur, parfois de dureté, alors qu'en moi je suis plein de fantaisie, de sensibilité, ...

21 ans : je me fais draguer par une fille. Premières relations sexuelles. Au début, j'adopte un comportement d'homme, mais très vite mon comportement sexuel se féminise (passivité, désir de jouer le rôle féminin) et ma copine me quitte...

24 ans : mariage avec une femme que le qualifie aujourd'hui d' Amazone Un enfant.

31 à 36 ans : j'effectue une thérapie en analyse transactionnelle en apportant ma problèmatique sur la table. Quelques années de bénéfice et de répit, puis je replonge dans la transidentité, encore plus fort... Je quitte mon Amazone.

44 ans : remariage. Ma femme est informée de mon problème mais elle semble l'accepter, jusqu'au jour où je décide de commencer l'hormonothérapie à l'âge de 52 ans. Nous décidons de rester ensemble car nous avons une fille que nous adorons.

Voilà, Cathy

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Ma vie en rose, si j'ose ! (et si possible sans les épines)

Les Portes de la vie.

Elles sont la matérialisation des grandes étapes de la vie. Certains de nos choix nous orientent vers certaines plus que vers d’autres. De longs couloirs s’interposent entres deux portes. Voici dont résumer métaphoriquement ma vie.

Un jour, un psychologue rencontré à Genève nous avait dit que l’on possédait 3 cartes d’identités. La première, physique à la naissance qui nous détermine fille ou garçon pour l’état civil. La deuxième vers l’age de 6/12 ans ou l’enfant se perçoit lui même comme fille ou garçon indépendamment de son sexe physique. Et la troisième qui apparaît à partir de la puberté ou l’orientation sexuelle prends forme. Donc comme on peut le foire on n’est loin de la binarité homme/femme. Cela nous donnes trois portes à franchir lors des premières années de notre vie. 3 Portes qui nous mènes d’entrée selon notre volonté ou pas sur des ramifications multiples de couloirs. La société nous en a balisé un, bien net, conforme aux normes. Mais La vie en a décidée autrement pour moi. Pourquoi, comment mais une force intérieure m’a fait prendre une porte sur le coté durant mon enfance. Dés lors ma vie devait en être autrement. Sur le principe le couloir ressemblait à celui normatif de la société bien pensante, mais l’éclairage était moins entretenu et les marquages aux sols d’une autre couleurs. Je faisait comme si c’était le bon, me voilant la face sur les différences qui semblaient des petits détails insignifiants.

Pendant des années j’ai suivis ce couloir qui sans le savoir s’éloignaient du normatif. Fin 1998 j’arrivais à un carrefour. La deux portes se présentaient à moi. Identiques, sans styles, banales en somme. Ce qui étaient intriguant était que l’une était close sans serrure. En fait un choix biaisé. La première conséquence de mon choix de portes il y a 20ans. Sans possibilité de faire demi tour je me mis à franchir cette porte obligée. Par la suite un sentiment mélangée de crainte et de soulagement se fit connaître. Un peu comme si je me sentais un peu plus « moi » mais en sentant que la situation était néanmoins malsaine et bancal.

Plusieurs mois plus tard le long de mon couloir un porte en forme de cœur s’est présentée. Une porte pleine de promesse multiples et bizarrement avec la possibilité de retour sur le couloir normatif. Je cédait à la tentation et franchis ce nouveau stade. Le couloir me menant au couloir normatif de la vie était un couloir sombre et emplis de tests. Ceux ci étant sous formes de tentations pour mériter le retour à la norme. J’ai chutée une fois, du moins j’ai crus à une chute, mais ce n’était que ma vrai nature qui luttait pour survivre. Néanmoins je restait sur ce couloir. A sa conclusion il y avait une très grande porte, blanche immaculée, flanquée de colonnes majestueuse. A son fronton était inscrite en lettre d’or les mots union et mariage. Cette porte j’en avais longtemps rêvée, un peu comme une concrétisation. Je l’ai franchis sans me poser de questions. Hélas. Mais me revoila sur le couloir « normal ».

Au début je me sentais mieux mais très vite je me sentais pas à ma place. Si ce couloir était net, bien entretenu, éclairé, il était aussi emplis de règles et de lois. Toutes plus contraignantes les unes que les autres. Je me sentais mourir petit à petit. Je devenais quelqu’un d’autres façonnée à leur dogmes et normes. Alors j’ai aperçus ces portes dérobées sur le bas coté. Elle permettait de revenir sur mon couloir originel pour de courts moment. Je me sentais renaître à nouveau. Mais j’avais violée le carcan du couloir normatif. La sanction ne se fit pas sentir bien longtemps. Quelqu’un avait pris ma place sur le couloir normal de la vie. Une porte noire me fut présentée. Elle était bardée de fer, de clous, d’un bois noir naturel. Même si le couloir continuait, deux gardes m’ont conduit vers cette porte. Derrière un long escalier en colimaçon descendait. Je ne voyais rien, il n’y avait pas d’éclairage et semblait sans fin. Je mis des mois à m’enfoncer, seule sans comprendre pourquoi, sauf cette sensation d’inutilité qui m’emplissait à chaque marche.

J’arrivais en bas à noel 2004. La deux portes me furent présentées, différentes en tout point. La première très grande dorée, inspirant confiance et apaisement. Elle était légèrement entrebaillée et deux ravissantes créatures m’appellait de leur chant pour m’inviter à la franchir. L’autre, tout le contraire, toute petite. On ne pouvait la passer debout. Elle était délabrée et malgré le fait que la clé soit dessus, il semblait qu’elle ne s’ouvrait pas. Elle etait sale et d’une couleur indéterminée. J’étais si mal à ce stade que le choix semblait être déjà fait. Malgré tout l’autre porte même si elle promettais souffrance, résultat non garantie, demandait enormément de patience, et même si la solitude risquait d’être éternelle, elle me disait que c’était la que je devais être. Ma véritable nature était derrière. Je ne serais moi qu’en passant par la. L’autre porte, malgré sa facilité n’était qu’une grande lacheté. Finalement je pris la petite porte.

Un immense sentiment de soulagement se fit sentir instantannement. C’était comme si je me libérait d’un poids et d’un secret énorme. Je savais maintenant qui j’étais et ce que je devais faire pour l’être complètement. Mais le chemin serait long et parsemée d’embuches. Dès le départ il me fallait risquer de tout perdre. La premiere porte fut celle du divorce. Je la franchis avec détermination cette fois. Les deux suivantes je les attendais avec force et impatience, mais je devais les mériter, prouver que j’étais à ma place sur ce couloir. Tout retour en arrière est impossible me disait on. Aller en arriere mais pourquoi ? et vers quoi ? Ces deux portes je les ai franchis avec joie. A chaque fois je me sentais mieux, mais aussi je sentais que je devenais aussi autres chose. J’étais entre deux monde, n’appartenant plus à l’un et pas encore à l’autre. Et bien sur on ne manquait pas de me le faire savoir comme si on me refusait le droit d’aimer, d’être un être humain. Il me fallait encore franchir une porte pour me sentir vraiment moi. Mais cette porte, il ne fallait pas non seulement la mériter, mais aussi la trouver. Personne ou presque pour t’indiquer ou la trouver. Mais plus des gens pour te décourager de la trouver. Cette porte je l’ai trouvée, pas la ou je pensait la trouver à la base mais sur un autre continent, dans une autre hémisphère. Je vais la franchir seule, sans crainte et avec une détermination sans faille. Ce n’est pas une porte banale. C’est une porte immense, impressionnante, colossale même. Pour beaucoup c’est de la folie. Mais en un sens c’est derrière que ce trouve mon graal. Mon droit à la vie, à exister, à être moi sans en avoir honte. Cette porte j’arriverais devant le 29 avril et je la franchirais le 3 mai.

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tg = tete de gondole. dsl déformation professionnelle

joli texte et profond comme je les aime bibises

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«Ce qu'il y a de plus profond dans l'homme c'est la peau.» [ Paul Valéry ]
«Courage is contagious» [ Julian Assange - WikiLeaks ]
«L’homme ne doit pas tenter de dissiper l’ambiguïté de son être mais au contraire accepter de la réaliser.» [ Simone de Beauvoir ]

Peut-être pourriez-vous donner l'exemple chere Amie.

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Le premier talent, est d'être soi-même ; le second est d'avoir le courage de le rester. Ceux qui y parviennent ne me jugeront jamais" andreacolliaux.canalblog.com

Je ne pense pas être un bon exemple, et ce pour plusieurs raisons.

C'est vrai que mon histoire doit ressembler à beaucoup d'autres, sauf sur certains points.
Comme beaucoup très certainement je ne comprenais pas pourquoi je n'étais pas une fille et pourquoi je ne le serai jamais. Donc pendant longtemps j'ai essayé d'être un garçon comme les autres mais un peu pour faire comme la normalité des choses parceque l'on m'avait dit que j'étais un garçon et que l'on m'affublait de vêtements de garçon, mais au fond de moi j'étais bien une fille.
Vers 5/6 ans je voulais être curé car c'était à mes yeux les seuls hommes qui pouvaient porter une robe, mais à défaut d'être comme celle de ma petite voisine (en fait du même age que moi) c'était une robe tout de même. Ma plus grande déception vers 6/7 ans a été de découvrir que les filles n'étaient pas faites comme moi et celà à été un grand choc, pour la raison très simple c'est que je découvrais que jamais je ne pourrais être une fille.

Vers les prémices de l'adolescence, j'étais attirée par les filles mais surtout parceque je voulais être comme elles. Durant mon ado je sortais avec des filles et je m'identifiais à elles.
Mes premières relations sexuelles avec les filles étaient avant tout des caresses et je me sentais lesbienne.
Oui j'ai joué avec mon sexe mais mon plus grand plaisir était de me laisser aller à des caresses par mes partenaires, et réellement le coït ne m'apportait pas une véritable extase celle de me laisser aller (car j'étais obligée et celà a toujours été que c'étaient elles qui me prenaient et donc l'imagination c'est bien mais difficile de marier avec la réalité), .
Je suis sortie avec des filles très belles (certaines sont devenues des mannequins, non je ne citerais pas de noms) mais celà ne durait pas.
J'ai essayé des relations avec des hommes car je me posais la question si je n'étais pas gay? (car pour moi à une époque je pensais très sincèrement que dans les homos il y avait l'homme et la grande folle qui jouait la femme, mais la réalité était autre).
Jamais je me suis faite prendre par des hommes, je n'aimais pas leur sexe et celà me répulsait car ils ressemblaient trop à mon sexe et moi j'étais et me sentait fille et eux étaient des hommes. Par contre je me laissais faire au niveau des carresses, mais je ne pouvais pas les toucher (peut-être également qu'ils n'étaient pas mon type, j'aimais certains beaux acteurs, mais les hommes rencontrés en fait ne me plaisaient pas physiquement).
Mais avant tout j'adorais me faire draguer par eux, maintenant comment ils me percevaient je ne sais pas mais pour moi j'étais bien une fille et j'en étais sure. J'ai toujours adoré plaire que ce soit avec les filles ou les hommes.
Par contre en définitive je me suis aperçu que je n'étais pas homo, je ne pouvais pas les embrasser (du moins si on considère que par mon état civil j'étais un homme).

Pour les femmes malgrès que je sortais avec des filles très belles (et j'en ai rendu jaloux des camarades, mais les goûts et les couleurs alors méfiance quand même sur les critères de la beauté) je préferais sortir avec des filles moins belles disons moins aidées par la nature car avec elles je sentais réellement ma féminité ressortir je me sentais plus belle qu'elles et de plus comme elles étaient contentes et fière de sortir avec un beau garçon (ne vous méprenez pas ce n'est pas du tout de la prétention) mais celà me permettait d'être davantage féminime et me permettait de faire quelques extras et de me revêtir de vêtements féminins ou me faire maquiller par elles. J'étais une fille avec elles et me sentait 100% fille. Je ne pouvais atteindre l'orgasme que par les carresses ou je pouvais me laisser aller à une certaine passivité (elles ne faisaient pas des réflexions sur justement mes "caprices" (ou ma maladie, car je pensais être une malade d'être comme celà) mais j'étais heureuse car je me sentais MOI en accord avec mon esprit.
Par contre avec les filles très belles et bien j'avais peur qu'elles se sauvent en courant en découvrant mon anormalité, de plus je me sentais moins féminime auprès de ces dernières, leurs beautés me dépassaient et je faisais "fille moche" à coté... donc celà ne pouvait aller, car je ne pouvais pas être moi-même réellement).

Bon ce texte est assez fouilli mais véridique, et comme je ne sais pas réellement si en définitive je suis "transexuelle" ou non car qui me dit que de vouloir être une fille n'est pas avant tout parceque j'ai un physique androgyne et que ce dernier à fait dévié mon esprit, ou les paroles entendues lorsque j'étais petite par des adultes: "i a des yeux.... de filles", "son visage est vraiment doux et féminin" ou "on dirait une fille..."... qui dit que je n'ai pas été influencé par celà? de plus en regardant mon visage dans une glace mon esprit ne s'est-il pas dit que j'étais une fille? Enfin de tout celà je ne crois pas car lorsque je réfléchis j'étais trop jeune quand je voulais être une fille et je ne pense pas qu'a 5 ou 6 ans j'ai pu avoir ce genre de remarques.

De toute façon je ne serai jamais une vraie femme et c'est un choix non pas parceque mon esprit à un doute, non simplement parceque dans mon esprit ma vie à un autre but que d'être tournée sur moi-même, mais celà je l'ai déjà expliqué ailleurs.

Donc pour tout celà je ne suis pas un bon exemple.

Bon week-end de Pâques

Bises

Cathy
PS: Je n'aime pas me relire quand j'écris, car je laisse parler mon âme et si je me relis il y a des chances que je change des tournures de phrases mais qui risque de dénaturer réellement ma pensée. Donc je suis désolée si il y a plein de fautes ou si ce n'est pas clair. Dans ce cas n'hésitez pas à me poser des questions sur une incompréhension de texte.

Je viens de me relire et je crois que j'ai été un peu loin dans l'intimisme en parlant de ma sexualité. Mais je crois que l'on peut parler sans tabou de cette dernière si c'est justement pour expliquer ce qui est au fond de nous même.
Et j'ai voulu être vraie, car la sexualité fait un tout avec notre caractère et notre vécu et on ne peut pas faire comme si elle n'avait jamais existée alors que dans mon cas elle a existé.

Pour conclure je voudrais simplement ajouter une chose:

Dans ma vie j'en ai apprise des choses, mais celle que JE SAIS maintenant c'est que l'on ne sait jamais.

J'ai ce texte en signature car c'est vraiment le reflet de ma pensée.

Bises

Cathy

La franchise de notre Irlandaise me pousse à répondre moi aussi, bien que je précise d'emblée que je ne suis pas TS. J'avais publié mon histoire jadis sur mes sites mais comme ils ne sont plus accessibles depuis longtemps (Merci Gwen et les autres !), la revoici. Peut-être que le temps et la réécriture la rendront d'ailleurs plus claire à mes propres yeux.

Ce qui décrirait le mieux mon enfance est un total d'isolement. Pas de frère, pas de voisins, pas de camarades de jeu, pas d'amis. Mais aussi pas de soeur, pas de voisine, pas de camarade fille (l'école n'était pas mixte en ce temps là: elles étaient dans la cour d'à côté, séparées par un mur de trois mètres de haut). Des parents à la fois absents et sévères. Bref, l'idéal pour me replier sur moi-même et qui a fait que la question du genre ne s'est en fait pas tellement posée...

A l'école, je me tenais à l'écart des autres garçons. Je ne connaissais pas leurs jeux, et je n'avais aucune envie d'y participer. J'avais de plus une institutrice complétement folle, qui collait les chewing-gum dans les cheveux et dont la punition favorite était de taper avec une règle en fer sur les doigts réunis en pointe... La digne continuatrice de mes parents, qui étaient des manipulateurs consommés (Ils ne me frappaient pas autant, mais au point de vue sadisme mental, ils étaient imbattables). Donc, très vite j'appris à détester hommes, femmes et autorité (eh oui, ça vient de là) et je ne m'identifiai ni aux garçons (qui m'indifféraient) ni aux filles (que je ne connaissais pas).

Donc voilà, en réalité, je suis neutre. Ni homme ni femme, ni les deux à la fois: neutre.

Cependant, comme le seul loisir qui me fût permis était la lecture, j'appréhendai les sexes à travers les récits, les romans... Je finis par constater qu'une histoire me plaisait davantage si je pouvais entrer dans un de ses personnages; et ce personnage était toujours féminin. Bizzarre, non ? Et je ne parle pas des gravures de ces vieux bouquins, où je passais des heures à détailler les belles robes de dames du temps jadis.

Bref. Je finis par en arriver là où nous passons toutes: s'habiller en fille avec les moyens du bord. Pour moi, je faisais mes jupes avec mes chandails. Je vous dis pas la déformation de l'encolure... La première fois, je devais avoir 7 ou 8 ans.

La préadolescence et l'adolescence elles-mêmes furent atroces. Toujours aussi seule, mais cette fois dans des classes mixtes, je voyais des gamines informe devenir de belles filles. Ca me tuait, sans que je comprenne pourquoi... Je les détestais.

Au fil des années, j'ai vu les garçons commencer à coucher avec les filles, tandis que moi je restais au milieu, sur le carreau. Il est vrai que ni les un ni les autres ne me disaient rien. Neutre, je vous dis.

Je me travestissais dès que j'étais seule à la maison. Mes révisions d'examen de fac, je les passais dans la maison vide de mes grands-parents, habillée en fille 24h sur 24, pendant parfois plus d'un mois. Ah, il n'y avait rien de sexuel là-dedans, je peux vous l'assurer...

J'avais récupéré bon nombre des vêtements de mon arrière-grand mère: je suis sans aucun doute la seule de ce forum a avoir été une travestie 1900... Bon, j'admets que j'avais aussi des fringues modernes, que j'avais récupérées dans les caves de l'immeuble de mes parents... avec même des perruques, des bijoux, des fins de maquillage et tout et tout... le bonheur quoi. Seule, bien sûr. Pour moi, le bonheur, c'est la solitude (et pourtant je ne suis pas Sartrienne pour un sou).

Je suis cependant tombée amoureuse à 25 ans. D'une fille. Une vraie mocheté, à vrai dire. Et stupide avec ça... Je n'ai jamais compris comment cela avait pu m'arriver: quand on a pas connu d'amour de ses parents, on se croit paré pour la vie; eh bien non, malheureusement... Pour tout arranger, j'étais tellement émue que, lorsque je lui ai avoué que je l'aimais, j'ai employé le féminin.... Vous imaginez la réussite... Moquerie, Rejet et Humiliation immédiats. C'est là que j'ai compris la phrase dans le film de Truffaut "La nuit américaine": "J'ai découvert qu'on peut être amoureux fou de quelqu'un qu'on méprise". Plus jamais ça.

Plus d'autre fille dans ma vie ensuite. Vers 30 ans, j'en ai eu marre: j'ai passé une petite annonce et je me suis mariée. Avec un cas pathologique, bien sûr, sinon cela n'aurait pas été drôle: jalousie maladive et folie de la persécution réunie. Je l'ai épousée d'instinct. J'ai un mauvais goût très sûr.

Ca peut paraître bizzarre, mais je n'avais pas vraiment réalisé qu'il me faudrait faire l'amour avec elle. Je peux dire que ça ne m'a pas beaucoup plu (euphémisme...) et que ça a été très difficile... Même le simple baiser m'a paru absolument répugnant; Ca avait l'air pourtant si doux et raffiné dans les livres ?

Quelques temps après, le minitel puis Internet aidant, j'ai fini par rencontrer d'autres personnes, travesties ou trans (toujours rien de sexuel, vous me connaissez, maintenant...) et donc comprendre un peu mieux ce qui m'arrivait. Ce sont les premières et seules amies que j'ai jamais eues. Nadya est du nombre.

Elles ont réussi à me faire sortir, y compris en public. J'ai eu le choc de ma vie lorsque j'ai réalisé que, en fille, je devenais quelqu'un d'autre et que ce quelqu'un, contrairement à l'autre, était capable de relations sociales harmonieuses. Tout d'un coup, comme par magie, les gens venaient à moi plus facilement, plus naturellement, s'intéressaient à moi.
Il y avait d'eux, mais il y avait de moi aussi.

C'était également vrai du point de vue sexuel. Je n'étais pourtant plus aussi mignonne qu'à 20 ou 25 ans, loin de là, mais je voyais bien qu'une fois en fille hommes comme femmes me considéraient... différemment, comme une vraie personne, plus comme un zombie. Quand on n'a jamais connu ça, c'est troublant.

J"ai donc découvert aussi le véritable plaisir de plaire, aux uns comme aux autres d'ailleurs. Je n'en ai cependant pas abusé: toujours rien de sexuel, si curieux que cela puisse paraître, juste de la séduction. Cela a suffi à mon ivresse. J'ai le vague sentiment que cela, cette fois, ne m'aurait pas déplu, d'aller plus loin physiquement avec certains ou certaines. Mais là je dois aussi avouer ce dont je ne peux pas être vraiment fière: étant quand même trop meurtrie pour entretenir des relations sincères et équilibrées, je n'aurais certainement pas pu me retenir de faire payer au prix fort toutes ces années de souffrance inexprimées, d'humiliations et d'avanies.

Je le sais. J'ai hérité de mes parents le don de la manipulation et cela aurait été un jeu d'enfant pour moi, qui en connais tous les trucs. Sans compter que cela me permet de m'accorder un brevet de magnanimité dont je ne suis pas peu fière: Ô mes victimes que je n'ai pas faites, rendez grâce à ma bonté !

Alors... Aujourd'hui, je ne sors plus, je suis retournée dans ma bibliothèque où les choses sont tellement plus belles, tellement plus simples... Savoir qui je suis en définitive, et ce que je devrais faire, n'a plus tellement d'importance, à présent que je sais au moins que je pourrais être quelqu'un d'autre que je ne suis aux yeux de tous, alors que, justement, je me contrefiche de leur avis.

Pour la neutre que je suis, me polariser serait trop fatiguant. Comme je dis toujours: on ne vit qu'une fois, heureusement !

Heureuse de vous connaître Michèle Anne

Ton histoire est vraiment touchante Michèle !!!

Bisous

Amélia

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Je n'ai rien à cacher, juste à ... !

Belle histoire en effet, et qui nous donnes à toutes des leçons sur pas mal de point!

Une vraie personnalité, MA!

Quand je penses, que nous avons commencé à nous écharper très souvent sur d'autres forums, il y a quelques années, sans doute que nous avons évolués l'une et l'autre, chacune de notre coté, et à gagner en maturité, en respect, et en sagesse!

Bises affectueusement à toi!


Célia

Nataschas, Amelia, Celia, merci les filles !

Mention particulière pour Celia: d'abord merci pour ton MP. Ensuite, je me souviens en effet que nous nous sommes étripées plusieurs fois sur plusieurs forums, et pas dans la dentelle, encore... J'en ris aujourd'hui et j'espère qu'il en est de même pour toi.

A notre décharge commune, ce que tu dis est vrai: nous étions tellement mal (en tout cas moi j'étais totalement ravagée) qu'il nous suffisait d'un rien pour voir rouge et foncer dans le tas... Tu es certainement la plus belle erreur de cible que j'ai faite (en fait la seule, lol, je ne vais quand même pas renier tous mes combats d'une seule fois) mais j'en ai effectivement tiré une leçon: je ne tire désormais plus à boulets rouges que sur les mecs un peu lourdauds (faut bien se garder quelques menus plaisirs), et encore pas toujours...

C'est vrai, on peut ne pas être d'accord et discuter utilement et agréablement; encore faut-il être en état de le faire; je reconnais que cela n'a pas toujours été mon cas. Enfin ce forum y contribue largement.

Bises à toutes
MA

Pardonnez-moi de réapparaitre comme la chienne dans le jeu de quilles, mais le sujet du post me donne envie d’y donner ma part.

Quand j’étais petit(e), je me souviens d’avoir trotté très tôt avec les chaussures de ma maman, jeu banal, puis d’avoir par la suite essayé au long des ans la quasi totalité de ses vêtements et sous vêtements que je pouvais enfiler dans ma pré-adolescence. Ceux relégués à la cave d’abord, puis les acquisitions récentes ensuite. Elle était petite, mais petit(e) je suis resté longtemps également. Enfant unique de parents travaillant durs tous les deux, j’avais quelques heures de loisirs quotidiens pour me contempler, avec la tension permanente, excitante surement, d’être surpris(e).
Ceci se produisit fatalement vers 15 ou 16 ans, et j’en mourut une première fois de manière irrémédiable : la réaction de mon père fut d’une incompréhension totale et la fracture entre eux et moi fut irréversible. Je n’avais pourtant toujours pas analysé mon positionnement entre fille et garçon, je n’avais que le désir irrépressible de porter des vêtements de fille ou de femme, n’importe quoi que je pouvais trouver. Les chaussures posaient le plus de problèmes, et étant dépourvu d’argent, je devais bricoler des modèles incroyables à partir de chaussures masculines affublées de talons de bois, ou m’attifer en pauvre de pauvre. Quand j’ai eu un peu d’argent, il m’a fallu affronter le passage en boutiques (nous sommes dans les années soixante dix) pour m’offrir des panty ou des escarpins, « un cadeau pour maman ». Je n’avais meme pas d’accomplissement sexuel à ces transformations, la sexualité n’est arrivée dans mon quotidien que très tard. Et puis je ne sortais que très peu dans ces accoutrements impossibles, mais il me fallait sortir quand même, en rasant les murs, sans m’adresser à quiconque, tournant dans un quartier où l’on devait se demander qui était cette gamine mal fagotée. Puis j’eus un peu d’argent, un peu de courage, il me restait encore à acquérir le goût que dans mon milieu on consommait avec parcimonie. L’horreur de mes première tenues vestimentaires, quand j’y repense maintenant, serait à se tordre de rire s’il ne s’agissait que d’une amusante péripétie carnavalesque. Et dire que je me suis frottée à la foule dans de tels accoutrements sans avoir jamais subi d’agression caractérisée, j’ai du mal à y croire. Cela ne saurait plus possible aujourd’hui. Mais je ne parlais pas, ou très rarement. La solitude fut donc aussi mon partenaire unique du coté caché de ma vie, l’autre partie suivait son chemin en totale dissociation, et cette solitude fut aussi ma sécurité chèrement payée.
A l’adolescence, je menais une bande de copains dont beau gosse j’étais une figure, les filles me cherchaient, peu me trouvaient, j’approchais les plus belles, avec beaucoup de mal à tenir le rôle qu’elles attendaient de moi (je sais en effet maintenant que je les aimais comme accomplissement de moi-même), je m’en sorti tant bien que mal jusqu’à la fin de l’adolescence, puis je décidais de me caser avec l’une qui ne me rejetterait pas pour cause d’insuffisance sexuelle. Je trouvais et j’eus deux enfants, bientot majeurs maintenant. Leur mère a fini par considérer, après beaucoup de patience, qu’il y avait de meilleurs amants sur la planète, y compris dans un rayon aisément à portée. Mais les relations restent bonnes et c’est l’essentiel. Elle a très tôt connu mes goûts pour le travestissement, mais n’a jamais voulu concevoir qu’il puisse y avoir plus profondément une transexualité en marche. On retrouve ce déni qui amène à s’interroger sur soi-même, et la limite de ce que l’on s’estime capable d’assumer vis à vis de soi et de l’entourage qui pourrait apprendre. Il n’y eut qu’une autre personne de mes relations proches qui eut à connaitre de mes incertitudes, un ami marié de qui j’ai sollicité la seule expérience sexuelle de ma vie, à ce jour, avec un homme. J’avais déjà plus de quarante ans ! Il ne m’en est resté qu’un sentiment de ratage, tellement la culpabilité était présente entre nous (du moins selon mon sentiment), et la conséquence d’une distance avec cet ami que jamais je n’ai revu depuis plus de dix ans.
Je n’ai commencé une prise d’hormones que quelques années après cette expérience, prudemment, sans filet médical, après une documentation sérieuse. Cela fait trois ans ce mois-ci, de manière irrégulière, avec des pauses parfois longues, imposées par la nécessité professionnelle qui ne me connait que dans mon genre assigné par l’état civil. Par nécessité familiale aussi, parents d’u côté, enfants de l’autre. Equilibre précaire.
Après etre souvent sorti dans mon adolescence mais sans jamais nouer de relations, pour cause de mutisme chronique et de blocage psychologique total, j’ai recommencé à sortir il y a deux ans, d’abord dans le meme silence, puis en m’enhardissant progressivement à parler avec les personnes croisées, les moins à même de me scruter, de me fouiller. Je me suis pour cela longuement entrainée par téléphone pour tester le passing de ma voix. Cela fut assez long, conversations banales avec des magasins, des services administratifs ou privés, mais je peux maintenant dire que la plupart du temps je ne choque pas en ouvrant la bouche. Mon plus grand morceau de bravoure est dès lors d’être sortie en plein été, en tenue d’été donc (les hormones avaient donné à la silhouette une forme acceptable), dans un parc et d’avoir noué connaissance avec une grande dame de mon age qui s’y promenait. Nous avons conversé de banalités, nous avons pris un café dans un lieu proche qu’elle connaissait, puis elle m’a, en confiance, montré son studio, et nous sommes repartis au parc où une plus jeune femme nous a rejoins un temps, d’autres dames sont passées et nous ont salué, et j’ai été très heureuse d’avoir reussi à tenir ma place dans cette petite assemblée de gens ordinaires, sans apparemment susciter d’interrogations inconvenantes. J’ai par la suite tenté de vaquer à des occupations quotidiennes (achats alimentaires, de journaux, retraits d’argent) avec le plus grand naturel possible, et cela fonctionnait à peu près, et cela d’autant mieux que j’avais pu épiler largement les poils de mon visage, que je ne peux définitivement éliminer tant que je ne peux définitivement vivre dans ma vraie peau.
Un autre petit morceau de bravoure récent a été de retirer sans ordonnance mes oestrogel et utrogestan dans une pharmacie de mon voisinage sans que le pharmacien ne fasse plus que de dire, à la dame élégante (mes goûts se sont affinés) se tenant devant lui, de me munir, une autre fois, de ladite ordonnance.
Ou cela conduira-t-il ? Je l’ignore. Je regrette souvent de ne pas pouvoir me donner la liberté de choisir définitivement cette vie en latence en moi. Il sera bien tard lorsque je serai libre enfin de n’etre qu’une seule personne. Mais par ailleurs cet emprisonnement, c’en est un à bien des égards, m’a aussi permis de développer d’autres aspects de ma personne, qui n’auraient jamais existé dans une transition plus précoce.
Le salon i-trans, le seul où je viens de temps à autres, m’a aussi donné une bouffées d’oxygène.
Merci à toutes !
Angelline

Kikoo Michèle_Anne,

Merci Michèle pour ton témoignage, maintenant grace à celui-ci je te comprends.

Bises

Cathy

comme ça je serai encore moins compréhensible et apparaitrai comme
d'un masculin certain mais je regrette je ne me suis pas senti femme dans
ma jeunesse...et ce pour plusieurs raisons

- j'étais un mec, physiologiquement parlant...
- la façon que j'avais de me travestir était instinctive et je ne réflechissai
pas ''tiens je fait cela parske je suis une femme ou parske je le sens'', je
ne réfléchissais pas, seul le bien etre et le bonheur me préoccupait
- car dans ma famille un peu coupée, et mon village coupée aussi on ne
pouvait s'imaginer devenir femme

et je trouverai les mots pour dire tout cela a mon psy, point besoin pour
moi de vendre de fausses idées pour arriver a mes fins

j'ai aimé les femmes d'une manière qui dépassait l'entendement, je les ai
plus aimé que tout les don juan réunis ces femmes qui ont fini par
drolement me gonfler car forcément je ne pouvais en obtenir la fusion
que j'esperais...d'ou mon revirement de bord (attirance)

a la grande différence de certaine, ce qui me plaisait le plus avec les
femmes était ce coit qui me permettai de fusionner avec elles, et point
d'impression d'etre actif avec un sexe que l'on aime sortir que pour
rentrer au plus vite dans cette femme dont l'on souhaite partager le corps
en se donnant a elle...depuis le sexe est bien mieux je trouve avec les
hommes, le sexe est naturel comme les envies qu'il procure sous peine
d'etre frustré(e) a moins que la libido ne soit nulle bien sur

Bonjour...

J'ai réalisé un site pour présenter mon parcours : www.isadem.com

En ce moment, j'ai des problèmes avec mes psys qui tentent de
m'imposer une psychothérapie et un délai de 2 ans avant l'hormonothérapie.
Bande de gourous...

Je reviens donc à ma première idée : ablation des testicules pour
diminuer la charge chimique et les effets secondaire de l'Androcur.
Je vais voir prochainement un urologue que j'espère convaincre.
Ensuite, on ne pourra plus empêcher l'hormonothérapie.

C'est un réel combat. A Genève aussi !!!

Isabelle

_________________
Isabelle
Pour me découvrir, vous pouvez visiter mon site : www.isadem.com

Bon courage, Isabelle!

Bises à toi!

Célia

euhhhhh bon courage a isabelle bien sur, et sinon, on dit que ya que les
cons qui changent pas d'avis???

se pourrait il que je sois intelligente alors? besoin de me vendre
maintenant!

_________________

il n'y a pas de vérité générale dans l'esprit, les seules vérités générales
sont dans les choses, l'eau bout à cent degré au niveau de la mer et à
1013 mbar, un carré n'a que des angles à 90 degré, le ciel est bleu, le
sang est rouge, les larmes sont transparentes, le bois est un bon isolant,
une voiture roule, la terre est polluée, mes pieds touchent par terre,
l'eau ça mouille, les oiseaux volent, tout ça se sont des vérités,

le reste n'est que mythe, croyance et suppositions

pour l'orchidectomie, le mieux est que tu puisse prendre contact avec une personne qui l'a fait il y a environ 6 mois, c'est une amie mais elle vient rarement ici. Tu pourra la contacter sur le chat, elle y est souvent. Par soucis de discrétion je ne te donnerai pas son prenom ici, tu peux me le demander en MP ou en par mail Bisous et bonne vie Isabelle

_________________
«Ce qu'il y a de plus profond dans l'homme c'est la peau.» [ Paul Valéry ]
«Courage is contagious» [ Julian Assange - WikiLeaks ]
«L’homme ne doit pas tenter de dissiper l’ambiguïté de son être mais au contraire accepter de la réaliser.» [ Simone de Beauvoir ]

Tu n'est peut etre pas transsexuel au sens formel du terme mais a mon sens tu est dans une interrogation trans. Deux signes parmi d'autre sont la constitution chez toi d'un animus disproportionné par rapport a la majorité des femmes
Ta presence sur ce forum
Comme disait l'autre le hasard a ce niveau ne controle rien, on se retrouve pas sur un bateau sans une raison consciente ou inconsciente

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«Ce qu'il y a de plus profond dans l'homme c'est la peau.» [ Paul Valéry ]
«Courage is contagious» [ Julian Assange - WikiLeaks ]
«L’homme ne doit pas tenter de dissiper l’ambiguïté de son être mais au contraire accepter de la réaliser.» [ Simone de Beauvoir ]

si je suis presidente je te nomme au ministere de l'interieur, c'est sur qu'avec toi ils seront si occupé a soigner leurs depressions qu'ils laisseront les fumeurs d'herbe qui fait rire tranquilles ::)) bisous soeurette [/quote]

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«Ce qu'il y a de plus profond dans l'homme c'est la peau.» [ Paul Valéry ]
«Courage is contagious» [ Julian Assange - WikiLeaks ]
«L’homme ne doit pas tenter de dissiper l’ambiguïté de son être mais au contraire accepter de la réaliser.» [ Simone de Beauvoir ]

Coucou,

10 mois de lutte incessante, 3 psys qui me lâchent, 20 urologues qui ne
répondent pas, 4 urologues qui n'osent pas pratiquer l'orchidectomie...
La Suisse est aussi frileuse que la France !

Et finalement.... LA GRANDE NOUVELLE.....
Nous sommes le vendredi 13.07.07.....
Ce matin, j'ai avalé ma PREMIERE DOSE D'ANDROCUR !!!

Un vendredi 13 !

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«Ce qu'il y a de plus profond dans l'homme c'est la peau.» [ Paul Valéry ]
«Courage is contagious» [ Julian Assange - WikiLeaks ]
«L’homme ne doit pas tenter de dissiper l’ambiguïté de son être mais au contraire accepter de la réaliser.» [ Simone de Beauvoir ]

au moins Isabelle tu n'est pas superstitieuse,

et d'ailleur il parait que ca porte bonheur le vendredi 13, et c'est tout le mal que je te souhaite, plein de bonheur.

Karine

_________________
http://karine34agde.skyrock.com/


KARINE L'HERAULTAISE

Rien de plus difficile que de n'être pas soi-même ou que de ne l'être que jusqu'où l'on veut
(P VALERY)

Pour en revenir au sujet principal (Bon courage Isabelle, c'est un long mais beau chemin qui se dessine devant toi):

Aussi loin que je me souvienne j'étais un ptit garcon turbulent, mais pas violent, mise à part envers moi meme.
Des petites crises d'automutilation, la tête contre le mur, une bonne douche froide par la directrice (que les dieux la bénisse) et tout rentrait dans l'ordre.
Paradoxalement j'étais trés doué en classe, aujourd'hui (merci les tests de QI apparus aprés ma scolarité) j'aurais été classé parmi les surdoués, passons.
Je ne me souviens pas avoir été excessivement attiré par la féminité ni par les filles, normal me direz vous à cet age, neanmoins je prenais généralement fait et cause pour elles.

A la puberté, suite à l'agression dont je fut victime, le renfermement et des pensées morbides d'autodestruction, me tenaient lieu de quotidien.
Un psychologue chez qui mes parents m'emmenerent diagnostiqua un mal d'être, résultat, six mois en club de foot pour me socialiser et me viriliser (surtout pour faire plaisir à papa, grand amateur de football).
Je connus mes premieres lueurs de compréhension quand je m'essayais au travestissement (les eternels vetements et chaussures de maman).
Lors de ma puberté, les ami(e)s, garcons et filles, se comptaient sur les doigts d'une main, aujourd'hui encore je sais combien j'avais l'intuition féminine, ces ami(e)s compréhensif et protecteurs m'ont aidés à traverser cette periode mouvementée.

Aujourd'hui, ma sexualité et mes relations envers les femmes ne se concoivent pour moi qu'à travers ma féminité, je ne peux pas m'imaginer charmer ou faire l'amour à une femme sans que cela soit féminin (apparence et esprit).
Meme si je ne suis pas attiré par les hommes, que j'arrive maintenant à approcher et à toucher sans etre dégouté, le fait que certains amateurs d'hommes éffeminés me complimentent, flatte la part féminine en moi.

Arnaud.

_________________
anne.tv@caramail.com.
Spécial coucou à Luna. ^^

moi si vous avez envie de savoir et je sais que vous en mourrez d'envie tout d'abord parce que bon je le vaux bien et de ensuite parce que ma plume vaut bien le goncourt sans confession

c'est ici que ça se passe : http://shybird.over-blog.com/

bisous à vous

Irlandaise,
tes dires ne manquent de véracité, très touchant, je suis un homme et je pense que toute personne qui lit tes messages aura une autre vision de certaines mesaventures de la vie
bon courage et grosse bises
krisde34

J'ai écrit tout ça là: http://pagesperso-orange.fr/louise.oliv ... raphie.htm et http://pagesperso-orange.fr/louise.oliv ... ingout.htm etc...
Mais est ce que ça présente un intérêt ? à titre de témoignage sans doute, rien de plus.
Louise

_________________
C'est ne pas mépriser assez certaines gens que de dire tout haut qu'on les méprise.
Le silence seul est le souverain mépris.
(Sainte Beuve + Louise)

Bonsoir a toutes et à tous,

Je suis nouvelle sur ce forum, et voici mon histoire ( de façon résumée entendons nous bien ) :

Durant toute min enfance j'ai eu des problèmes d'adaptation, avec les autres principalement à l'école du fait de ce que je ne pouvais encore appeler : transsexualite
Je jouais souvent avec ma voisine en face, aux barbies, au Bratzs et les,préférés : Polly Pocket
Pourtant les parents ne se doutaient de rien.
Vers 14 ans, je commençait à ressentir les affres de la solitude émotionnelle et physique, je suis de tendance nymphomane entendons nous bien, et je suis tombée amoureuse si souvent ( particulièrement en 4ème et 3ème ) sans jamais pouvoir arriver à les fins.... Car je passais pour un gay ou une folle dans le langage courant. Il faut dire que je suis de nature très androgyne et efféminé, pour tout dire la majorité des gens ne savent pas si au 1er abord je suis une femme ou un homme ( ça m'arrange dans un sens ^.^ ) mais les adolescents sont cruels...
J'ai toujours rejetée l'idée selon laquelle j'ete gay, car ce n'est pas ce que je ressentais au fond de mon être et il y a peu, à la fin de ma 17eme année j'ai mis un nom sur ce que j'étais : une femme dans le corps d'un homme.

Aujourd'hui âgée de 19ans, j'ai tout déballée à la famille qui m'a rejeté aussi sec, mon père le type même, dirais je même l'archétype de l'homme ( le mauvais côté, macho, misogyne ect... ) m'a dit qu'il me ferait enfermée, mon frère me dit que je ne suis pas de sa famille et quant à ma mère elle ne sait pas quoi penser... En gros ils sont contre. C'est pourquoi j'ai décidé de quitter la famille, après l'obtention de mon bac. Je pars à Londres en septembre, je m'apprete donc à passer les derniers semaines avec eux, et ce que je ressent c'est.... Un profond soulagement.

J'ai commencer les démarches, j'ai vu un endocrinologue avant même le psychologue et il me manque uniquement l'examen du caryotype à faire pour pouvoir recevoir la THS D'ailleur sauriez vous où l'on peut faire cette examen ? Hormis dans les CHU.
Je vais commencer à voir un psychiatre pour avoir l'attestation de me faire opérer, en Thaïlande. Si tout vas bien et dans une moindre mesure je pense sur l'opération, aura lieu en décembre 2013 car il faudra que j'ai plus de 20 ans.
Je fais partie de celle qui pensent que la transition tout en étant seraine peut s'effectuer vraiment rapidement, en moins de 2 ans je suis hors protocole pour préciser si c'est utile

Après il le restera une partie délicate, celle de l'administratif ! Le changement de prénom ect...
Pour condenser, mon souhait et mon but, c'est qu'en janvier 2014 je puisse tout recommencer, sans famille, sans contraintes... Et probablement en Australie ( pays duquel je suis proche pour divers raisons )

Mais même en étant optimiste de nature et combative, Avec un caractère qu'on qualifie de volcanique, je sais que l'annee prochaine sera une année difficile faites de combats divers, mais je ne compte pas m'effondrer, au contraire ça il vaut mieux avoir une vie que l'on choisie, plutôt qu'une vie que l'on subie
Never loose hope

Roxane

_________________
On ne sait jamais qui on va rencontrer ou ce qui va se passer... Mais une chose est sure, il ne faut jamais rien regretter.
Car quoi qu'il arrive on se relèvera, on se relève toujours

courage tu me parait déjà avoir beaucoup de détermination

tu as les laboratoires

_________________
Je pressens tout ce qui m’entoure, mon âme d’enfant est une grande excitée.
Je crie ma liberté cueillie en cette vie flamboyante, j’en suis émerveillé.
des peurs.
J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre.

Pour ma part, tout a commencé vers l'âge de dix ans. Une envie subite de porter les vêtements de ma mère, sans que je puisse me l'expliquer. Comme j'étais seule à la maison, je n'ai donc pas hésité. Et là, dans ces vêtements féminins, je me sentais vraiment moi-même.
Dès lors chaque occasion qui s'offrait à moi de renouveler l'opération, je la saisissais. Puis vint le rejet, vers l'âge de douze ans, de mon corps de garçon, en particulier de mon pénis. Puis les années ont passé, des années durant lesquels je continuais, toujours en cachette, de m'habiller en femme.
Quelquefois, il m'arrivait de penser que je n'avais pas toute ma tête, jusqu'au jour où je suis tombée sur un livre de MAUD MARIN intitulé "le saut de l'ange"(un livre que je conseille), qui relate son vécu personnel de transsexuelle. Dans la plupart de ses lignes j'avais l'impression que c'était de moi qu'elle parlait. Tout ça me donnait à réfléchir.
J'ai alors compris que j'étais peut-être plus sensée que je ne le croyais. Lorsque enfin j'ai eu mon propre appartement, j'ai essayé de vivre en homme mais rien à faire, je n'arrivais pas à être 100% masculin. Après de longues heures passées sur Internet, j'ai enfin trouvé la marche à suivre, mais encore fallait il oser passer à l'acte, et je n'étais pas encore prête.
J'ai à présent 29 ans et ça y est, je commence enfin à assumer ce que je suis. J'ai eu récemment un premier rendez-vous avec un psy, qui s'est relativement bien passé.
Voilà, affaire à suivre !

_________________
Une femme cachée à l'intérieur de moi

quelle bonne idée d'avoir remonté ce post de 2007 !!!
(mais comment l'as-tu trouvé ??)

je verse une larme à toutes mes amies perdues
(qui peut-être passent encore incognita)

merci de ton temoignage roxane
les temps sont peut etre revenus de la possibilité de se raconter sans craindre les admonestations
(on dirait)

_________________
jamgie = angelline,angellinne,samyda,cleopotra,suzie-cute,jamie
je garde "ni muse ni soustype" car c'est du Angelline copyright
pour le reste, je garde le 7, mais ici ce sera 1111111
Emprunt « [b][size=85]Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s’habitueront[/size][/b]. » R.C.
Mon expérience vaut largement celle de tous les charlots du monde et je n'ai QUE des ami(e)s

pour revenir à TON temoignage

ta famille semble typique du rejet lié à l'ignorance
tres fréquent et idem pour moi

tu as la force de t'en arracher c'est plutot bien
quoique évidemment difficile ensuite

mais je crois (du haut de mes ratages) que c'est le meilleur choix

finalement

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jamgie = angelline,angellinne,samyda,cleopotra,suzie-cute,jamie
je garde "ni muse ni soustype" car c'est du Angelline copyright
pour le reste, je garde le 7, mais ici ce sera 1111111
Emprunt « [b][size=85]Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s’habitueront[/size][/b]. » R.C.
Mon expérience vaut largement celle de tous les charlots du monde et je n'ai QUE des ami(e)s

Bonjour et bienvenue

Tu a un bon plan d’évolution, n'oublie pas d'y laisser des joints d'ajustement, la souplesse ca a du bon
A part ca chere radar boy/ Roxane ton post devrai plutôt être dans Casting

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«Ce qu'il y a de plus profond dans l'homme c'est la peau.» [ Paul Valéry ]
«Courage is contagious» [ Julian Assange - WikiLeaks ]
«L’homme ne doit pas tenter de dissiper l’ambiguïté de son être mais au contraire accepter de la réaliser.» [ Simone de Beauvoir ]

Exactement, pour la famille c'est ça.... Ignorante mais qui ne cherche pas à savoir, donc je refuse de gâcher la vie au dépend de leur ignorance.
Ensuite.... J'ignore si je le regretterai mais je ne pense pas.

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On ne sait jamais qui on va rencontrer ou ce qui va se passer... Mais une chose est sure, il ne faut jamais rien regretter.
Car quoi qu'il arrive on se relèvera, on se relève toujours

Bonjour et bienvenue

Tu a un bon plan d’évolution, n'oublie pas d'y laisser des joints d'ajustement, la souplesse ca a du bon
A part ca chere radar boy/ Roxane ton post devrai plutôt être dans Casting[/quote]



J'ai donné les grandes lignes, mais évidement on est jamais à l'abri d'imprévu !
J'espère juste que ça se passera de cette manière
Désole je l'ignorais ^.^

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On ne sait jamais qui on va rencontrer ou ce qui va se passer... Mais une chose est sure, il ne faut jamais rien regretter.
Car quoi qu'il arrive on se relèvera, on se relève toujours

c'est se que j'ai vécue et se que j'ai fait et je ne regrette riens du tout
aujourd’hui ma famille est sortie de l'ignorance et on me vénère je suis leur chouchoute
mon père ma même "baptisé" a nouveaux il me prénomme Gabriela
certes j'ai galéré pas mal pour me prendre en charge pas facile hein mais je ne regrette riens ça ma beaucoup enrichie et je ne parle pas de richesse matériel biens sur

ps:se si se ne sont pas des conseilles mais témoignage se là ne concerne que moi

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Je pressens tout ce qui m’entoure, mon âme d’enfant est une grande excitée.
Je crie ma liberté cueillie en cette vie flamboyante, j’en suis émerveillé.
des peurs.
J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre.

wouaaaahhh c'est vrai que ça fait plaisir de relire ce topic, surtout le reply de my irlandaise préférée. Te fais de gros bisous si jamais tu passes par ici Cathy

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" on ne peut pas rattraper le temps perdu mais on peut arrêter de perdre son temps "

Un bisou aussi à la Célia

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" on ne peut pas rattraper le temps perdu mais on peut arrêter de perdre son temps "

meuhh non,
elles repassent plus

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pour le reste, je garde le 7, mais ici ce sera 1111111
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ah oui mon témoignage
pour moi toute a comencer le jour ou je me suis simplement accepter
j'ai appris a me aimer se second là et je me suis dit je suis une poupée qui dit non non non non non
aus sexismes machismes et toute sortes de integrismes religions fachismes .................peace & love du punk rock & rol et on acélere
biens sur un peut de métal aussi et même lambada et du merengue zouk.....tc .
bon j'arete je risque de choquer là

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en faite radarboy ça viens d’où ton pseudo et pour quand un visage sur tes écrits please

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Mon pseudo n'a aucun rapport avec moi, ça vient juste d'une chanson que j'écoute et qui est symbolique de l'époque ou j'ai pris conscience de ce que je vivais et que j'allais prendre les choses en mains

Et pour la présence physique, et bien tant que j'aurais des soucis informatiques il faudra patienter mais d'ici deux à trois semaines ça devrait être bon ! (j'espère)

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ah oki mici
et c'est quoi cette zic ??

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des peurs.
J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre.

" RADAR " de Britney Spears

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Car quoi qu'il arrive on se relèvera, on se relève toujours

j'adooooooore la britney mais
personne ici est dans ton radar va faire ton trollboy avec tes potes

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Je crie ma liberté cueillie en cette vie flamboyante, j’en suis émerveillé.
des peurs.
J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre.

Il n'y avait personne à mettre dans mon radar --' j'ai déjà quelqun et ensuite, c'est un,pseudo symbolique, pas représentatif.

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On ne sait jamais qui on va rencontrer ou ce qui va se passer... Mais une chose est sure, il ne faut jamais rien regretter.
Car quoi qu'il arrive on se relèvera, on se relève toujours

oui va troller avec tes potes trollboy

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Je pressens tout ce qui m’entoure, mon âme d’enfant est une grande excitée.
Je crie ma liberté cueillie en cette vie flamboyante, j’en suis émerveillé.
des peurs.
J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre.

Je te souhaite du plaisir dans ton délire.

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On ne sait jamais qui on va rencontrer ou ce qui va se passer... Mais une chose est sure, il ne faut jamais rien regretter.
Car quoi qu'il arrive on se relèvera, on se relève toujours

on va se gener

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Je crie ma liberté cueillie en cette vie flamboyante, j’en suis émerveillé.
des peurs.
J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre.

elle est où notre jeune étudiante en communication ???
y'a de quoi faire ici

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je garde "ni muse ni soustype" car c'est du Angelline copyright
pour le reste, je garde le 7, mais ici ce sera 1111111
Emprunt « [b][size=85]Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s’habitueront[/size][/b]. » R.C.
Mon expérience vaut largement celle de tous les charlots du monde et je n'ai QUE des ami(e)s

Bonsoir.
Je vais me raconter un peu.

Je suis née à Rouen le 2 janvier 86 à Mont Saint Aignan
Issue d’une mère Espagnole et d’un père Italien.

Très très jeune ,j’ai commencée à connaître la différence entre fille et garçon et
le pourquoi du comment ,je n’avais pas le droit au rose ni aux jupes, robe,jouet et même
les activités de fille car j’étais soi-disant un garçon.
Si j’avais le malheur de montrer mon côté féminin, cela était très mal et je me faisais dérouiller même pire.
Quand j’étais jeune il y avait un dessin animé qui s’appelait Radma 1/2, j’ai tentée ma chance en faisant chauffer de l’eau, mais il ne c'est rien passer, très déçue je n’est plus jamais regarder de dessin animé.
(
anecdote de gosse )
Mon enfance, c'est très mal passer, adolescence perdue.Mauvais départ dans la vie.

Quand j’ai eu 18ans ,j’avais prise mon premier appartement avec une amie,j’ai toujours aimée avoir
des copines ,mais je jouais un rôle comme depuis toujours, j’étais devenue une personne très
fermée et inaccessible pour tout et méchante , j’ai vécue dans cet état d’esprit très longtemps malheureusement .je m’étais faite une belle garde-robe secrète, mais ça n’avait pas de sens car je ne pouvais pas en profiter et un jour j’ai tout jetée, une folie,brefbref.

Un jour a l’âge de vingt-cinq ans , j’étais devenue un fantôme, alcoolique etc…
En pleine déprime depuis toujours j’étais enfermée avec « mon problème » ,seule et avec personne à
qui parler ,pour moi il y avait que moi sur cette terre qui était comme ça.
Puis un jour j’étais dans un sale état et j’ai tapée dans la bar Google :
Je suis une femme dans un corps d’homme .
J’ai eu une très grosse explosion dans ma tête quand j’ai vue les résultats!!!!!!!!
Je m’en suis voulue de l’avoir fermée et de ne pas avoir été curieuse pendant toutes ses années .

C’est alors que j’ai toute suite prise rdv avec un psychiatre pour obtenir mon ths,c’était mon début et j’en rigole encore un peu aujourd’hui ,j’ai du faire un caryotype et une écho d’en-bas…
Quelques mois après le 26nov2011 j’ai enfin eu mon ths le plus beau jour de ma vie j’avais eu l’impression de changer dès le premier androcur et la première pression (c’était dans ma tête en fait) mais j’étais contente de commencer ma nouvelle vie et en plus ma meilleure amis savais qui y avais un truc qui clochait chez moi ,quand je lui ai dit elle était très heureuse pour moi et on est devenues encore plus amie, elle m’a tout apprise et je l’a remercie encore aujourd’hui.

Le même jour de mon ths ,j’ai quittée mon ex et je m’étais installée dans un nouvel appartement tout mignon, c’était ma nouvelle vie , premier jour de ths j’avais fait mon coming-out 100%,mes collègues/patron étaient au courant et le prenaient bien temps que je bossais bien…

Trois mois après j’avais tout perdue ,travail,logement,famille,amis(?) etc…
En février j’étais sdf,j’ai dû me séparer de tout ce que j’avais ,ma vie c'est retrouver dans une valise.
2012 la pire période de toute ma vie,dormir dans des trains les gares etc..je passe cette période car j’ai pas envie d’en parler et ça me fait beaucoup de peine rien que d’y penser ..
2013 je me suis un peu relever avec beaucoup de mal, mais j’avais eu un logement
J’ai rien faite de spécial pendant quelques années, recherche de taff etc… cette transition avait stagner par rapport au projet que j’avais,cependant physiquement au top
En 2019 j’ai du stopper mon ths malheureusement pour x raison.

Beaucoup de mauvais choix par le passer.
Ducoup je me suis relevée de tout ça et j’ai acceptée toutes mes erreurs,apprendre de mes erreurs ma donnée une détermination en béton .
J’ai réussie à ravoir mon ths en septembre, tout va bien pour moi ,j’ai une très bonne situation , je suis la patronne dans mon taff, je n’est plus la même mentalité , je prends les choses autrement et positivement , je c’est ou je vais , bizarrement au niveau physique mon ths fait mieux effet que le précédent pour pleins de chose,j’aime mon androcur et mon oestrodose glacé sur mes bras:)
Je me suis redonner une nouvelle et dernière chance ,de toute façon je ne peux plus vivre dans l’autre sens ,et j’aime ma nouvelle vie, j’ai quand même quelques trucs perso à corriger mais rien de bien méchant, oui je dois aussi corriger mon orthographe

Enfin voilà, c'était un bout de mon vécu de transition,j’ai passer quelques épisodes genre
rencontre et découverte des hommes etc.. mais niquel

Peins de bisousss à vous

Bonjour à toutes et tous,

Le théâtre de mon enfance,
Issu d'une famille bourgeoise, mes parents ont créé une entreprise de confection et à ma naissance, il y a environ une centaine de piqueuses qui y travaille. Ils sont pris tout le temps. On se voit que le Dimanche. Tout le reste de la semaine nous sommes pris en charge par une gouvernante. J'ai ma chambre et mes sœurs la leur. Aucun jouet ne doit être dans "les parties communes" les jouets restent dans nos chambres. J'ai des soldats de plomb et des forts en bois.
Nous sommes proche du quand nos parents rentrent du boulot et des le matin c'est la gouvernante qui nous gère.Mon frère Éric, vient au monde 15 jours avant mes 5 ans.

Avant sa naissance, je n'ai pas de souvenirs à par une action que fait souvent et sur quoi je n'en comprends pas la porté. Y-a-t-il un rapport ou est ce un jeu. Je passe souvent dans la chambre de ma mère. Elle a sur sa coiffeuse, un petit porte-monnaie en paillettes dorées ultra féminin en fer. Je suis attirée par lui comme un aimant. Les produits de beauté ne m'intéresse guère mais ce porte monnaie, prend toute mon attention. J'ai un besoin de l'avoir dans les mains. Je ne l'ouvrre pas, ni ne joue avec. Juste l'avoir dans les mains. Puis je le reposé au même endroit Je me rappelle plus le nombre de fois que j'ai fait cela, mais je me rappelle que je me soustrayais de la surveillance de la gouvernante pour me faufiler dans la chambre de ma mère.
Après la naissance d'Eric, j'ai appris que mes sœurs allaient au WC assise, j'ai fait pareil et jusqu'à maintenant il en est de même. Trop masculin pour moi les urinoirs. Je ne sais dater, mais j'ai horreur du petit zizi, il est l'auteur de tous mes tourments. C'est à cause de lui que je ne suis pas comme mes sœurs. Au cp, un matin j'ai piqué une des robes de mes sœurs et me suis changée pour aller à l'école. La gouvernante n'a pas apprécié cet enfantillage. Mon père me prend souvent avec lui le dimanche et l'on va voir mon arrière grand mère. J'y rencontre deux petites cousines qui doivent vivre là car elles ont un "pays des merveilles" à dispo. Je joue à la poupée, à la dînette, à la maîtresse.
L'année de mes 6 ans a été compliqué. Je suis tombée gravement malade. Alitée pendant plus de 4 mois. Mes parents ont cru me perdre. Aux conseils du médecin traitant, il faut que j'habite en montagne. Mon père m'envoi en pension avec ma sœur Brigitte. Nous rentrons une fois par trimestre. Il n'y a pas de jouets là-bas. Les cailloux deviennent mes jouets, j'en ai toujours dans les poches. Je joue à la dînette et à une princesse qui est obligée de cacher, ce sont mes jeux favoris. Je reste pensionnaire jusqu'à mes 17 ans.
Aux vacances scolaires, nous sommes à la maison, sous la houlette d'une gouvernante. Ma mère mesure 1,48m et pèse env 34 kg. Elle met du 12 ans en taille. Là je découvre les joies d'être dans les robes et jupes de ma mère. J'aime particulièrement une robe charleston noire. Un jour ma mère rentre dans sa chambre alors que j'ai la robe sur le dos. Elle me dit " Yves, tu as oublié que chose" et me met un turban dans les cheveux avec une fleur. Ensuite elle m'a montré comment on danse le charleston.
Vers mes 14 ans, je mets les affaires de mes sœurs. Dès qu'elles sont sorties ( elles ont 2,5 et 5 ans de plus que moi). Je me trouve belle. Je suis hyper féminine. Bien souvent on me prend pour une fille et j'en suis heureuse. Je n'ai pas de copain que des copines. Je me sens bien à leur contact. Un accident, font prendre conscience à mes parents que j'ai des testicules atrofiées et une poitrine naissante. Je me retrouve quelques jours à l'hôpital Necker.
Et au retour, mon père m'informe qu'il faut que j'arrête de me prendre pour ce que je ne suis pas. Je suis un garçon et rien d'autre. Je n'ai jamais su pourquoi exactement je me suis trouvée à Necker. Il y a eu un silence de plomb par mes parents, jusqu'à maintenant, un peu comme une honte qu'on ne veut pas divulguer. A mes 17 ans j'ai une grande copine. Ma meilleure amie, qui va être ma confidente et ma complice au point que 8 ans plus tard on se marie. On n'est pas réellement amoureux, mais on s'entend super bien.
La j'ai découvert une sexualité mélangée entre lesbiennes et hétéro. La pénétration m'apparaît comme un supplice. Je le fais à la demande mais ce n'est que pour faire plaisir. Il est bien rare que j'y éprouve un quelconque plaisir. Par contre je prends mon pieds que lorsque je vois ma moitié prendre le sien.
En 1990, je vais voir mon médecin traitant et lui parle de mes secrets et lui demande comment dois-je faire pour devenir une femme. Dans la discussion, je lui dis que pour moi être femme c'est aussi avoir des enfants. J'aimerais avoir mes propres enfants. Hélas, mon médecin m'explique que la science ne me permettera pas cette prouesse. Et que si je veux avoir des enfants, vaut mieux que je reste garçon. Je suis effondrée, j'avais tellement idéaliser ce devenir. Au même moment, à la télévision passe une émission sur les transexuelles. On y voit un Marocain se prostituer pour économiser le prix de son opération. Cela m'a calmé temporairement, mais très vite je suis débordée par cette envie d'être. Je me considère femme et personne n'y croit. Je suis au bord du gouffre. Alors je trouve une solution. Je m'abruties de travail.
Un jour, mon petit frère Éric passe quelques jours chez nous. Il y laisse un new-look. Je suis attirée par le poster de la jeune fille nue. Mais cela ne m'excite guerre. J'ai vite pris conscience que j'étais jalouse de ce corps parfait.
Cela n'allait plus bien entre ma femme et moi.
J'ai divorcé en demande acceptée, en un peu plus de trois mois. J'ai vendu tout ce que j'avais. Hébergée par ma soeur Bb, pendant 3 ans. Et là je me dis qu'il faut arrêter de croire à ce rêve et revenir dans la réalité. Il faut que je m'assume en tant qu'homme. Je suis un homme. J'épouse ma moitié (actuelle) en 2002.
La même année je fais un séjour de 8 jours en réa à Bichat et 5 semaines en pneumologie. Au cours de ce passage, un médecin trouve que je ne fais pas mon âge. On le donne 25 ans, j'en ai 42. Il me prend un rdvs chez l'endocrinologue de l'hp. Il en sort un syndrome de Kleinfelter, une hyperthyroïdie et une stérilité.
On me donne de l'androtardil en piqûre.
La moustache et la barbe font leur apparition. Je me sens mal. J'ai un mal être permanant. Je ne suis pas bien dans ma peau. Je broie du noir. Je suis perdue. J'en arrive même à considérer le suicide comme une porte de sortie.
Nous sommes en mars 2005. Je découvre un site. Il me faut donner bonne figure. Ne rien laisser paraître.. je veux entrer dans ce site sans une étiquette de désespérée. Je ne sais plus exactement ce que j'écris, mais je viens de trouver des personnes comme moi. En quelques jours, j'apprends que la vie vaut le coup d'être vécue et là je me fixe un but. Je vais m'y coller, même si cela dure longtemps. Il faut que tous mes proches m'acceptent comme je suis. Il m'a fallu 16 ans avant de vivre.
Merci d'avoir été là au bon moment. Merci de vous êtes attarder sur mes posts, Merci pour vos conseils, Merci de m'avoir bousculée, Merci pour votre amitié. Votre gentillesse à mon égard à fait la différence. Je vous aime et je me sens sur I-trans.net comme chez moi.

Passez une bonne journée

Portez-vous bien

Nane

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C'est ( presque ) gagné !

La vie est vraiment génial.